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Le samedi 23 avril 2022

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Comptes du bilan national

Statistique Canada, troisième trimestre de 2011. La valeur nette nationale a progressé de 1,0 % pour s’établir à 6,5 billions (mille milliards) de dollars au troisième trimestre, soit un rythme plus lent que celui observé au deuxième trimestre (+1,3 %). La valeur nette nationale par habitant s’est chiffrée à 189 100 $ au troisième trimestre, en hausse par rapport à 187 900 $ au trimestre précédent.

La valeur des actifs non financiers détenus par les Canadiens a augmenté de 88 milliards de dollars pour atteindre 6,8 billions de dollars au troisième trimestre, ce qui est principalement à l’origine de la hausse de la valeur nette nationale. Cependant, cette hausse a été partiellement contrebalancée par l’augmentation de la dette extérieure nette du Canada, qui s’est accrue de 22,6 milliards de dollars pour se chiffrer à 237,0 milliards de dollars. Cela reflétait en grande partie la baisse de la valeur des avoirs étrangers, les marchés boursiers étrangers ayant ralenti davantage que les marchés boursiers canadiens. Ces pertes ont été atténuées par les effets de la réévaluation à la hausse des devises étrangères attribuable à la dépréciation du dollar canadien par rapport aux principales devises étrangères au cours du troisième trimestre.

Les actifs du secteur des ménages

La valeur nette des ménages a fléchi de 2,1 % au troisième trimestre, soit un deuxième recul trimestriel. Bien que la valeur des biens immobiliers résidentiels ait augmenté, cette hausse a été plus que contrebalancée par la baisse de la valeur des portefeuilles d’actions (y compris les fonds communs de placement) et des actifs de retraite des ménages. L’indice composite Standard and Poor’s et Bourse de Toronto a reculé de plus de 12 % au cours du trimestre. La valeur nette des ménages par habitant est passée de 184 700 $ au deuxième trimestre à 180 100 $ au troisième trimestre. Il s’agit de la plus forte baisse trimestrielle des cours boursiers et de la valeur nette des ménages par habitant depuis le quatrième trimestre de 2008.

La dette des ménages sur le marché du crédit a augmenté lors du troisième trimestre, l’endettement hypothécaire et la dette contractée sous forme de crédit à la consommation s’étant accrus pour se chiffrer respectivement à 1 billion de dollars et à 448 milliards de dollars. Le ratio d’endettement du secteur des ménages a augmenté, la dette sur le marché du crédit exprimée en proportion de la valeur nette ayant atteint 25,2 % au troisième trimestre. Le ratio de la dette des ménages sur le marché du crédit au revenu personnel disponible s’est établi à 150,8 %, le niveau d’endettement ayant progressé tandis que le revenu personnel disponible demeurait inchangé.

La dette nette des administrations publiques augmente

La dette nette de l’ensemble des administrations publiques (établie à la valeur comptable) a atteint 795 milliards de dollars au troisième trimestre, contre 772 milliards au deuxième trimestre. Le ratio de la dette nette totale des administrations publiques au produit intérieur brut a légèrement augmenté, passant de 46,3 % au deuxième trimestre à 46,9 % au troisième trimestre.

Les obligations provinciales ont contribué le plus à l’accroissement de la dette totale des administrations publiques au troisième trimestre. Cet accroissement a été accentué par des niveaux plus élevés d’obligations fédérales et d’effets à court terme.

Le ratio d’endettement des sociétés non financières privées est en hausse

Le ratio de la dette sur le marché du crédit aux capitaux propres des sociétés non financières privées (établi à la valeur comptable) a légèrement augmenté pour atteindre 55,2 % au troisième trimestre, contre 54,5 % au deuxième trimestre. Alors que l’endettement et les émissions d’actions ont augmenté au cours du trimestre, la hausse du ratio reflétait une plus forte croissance des obligations et des effets à court terme que celle des émissions d’actions.

La valeur des actifs détenus par les institutions financières diminue

La valeur des actifs des institutions de crédit et des investisseurs institutionnels (comme les régimes de retraite en fiducie et les fonds communs de placement) a légèrement baissé au troisième trimestre. La valeur des actions détenues par les institutions a diminué de façon marquée durant le troisième trimestre, ce qui reflète les pertes observées sur les marchés boursiers canadiens. Toutefois, cette baisse a été contrebalancée en grande partie par la hausse de la valeur des portefeuilles d’obligations fédérales et provinciales.

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