Ce texte est tiré de la Dépêche no 129 du site belge Financité.
Le débat qui a agité le Grand-Duché de Luxembourg cet été, rappelle étrangement cette chanson de Guy Béart, « La vérité ». Le 23 juillet 2009, le Cercle luxembourgeois de Coopération des ONG de développement publiait une étude de l’expert indépendant Rainer Falk sur le rôle du Luxembourg dans l’évasion fiscale internationale, entravant le développement des pays du Sud…
D’après cette étude, la gestion des fortunes privées au Luxembourg fait perdre $ 2,5 milliards aux pays en développement, soit plus de cinq fois la somme dépensée par le Luxembourg pour l’aide au développement (409 millions $). De plus, le Luxembourg où transitent d’importantes sommes d’argent, offre l’environnement idéal pour l’évasion fiscale des entreprises transnationales.
Les politiciens, la presse luxembourgeoise, et derrière eux le puissant lobby financier du Grand-Duché ne se sont pas contentés de démonter les arguments de Rainer Falk. Sous la menace de perdre leurs subsides, le Cercle de Coopération des ONG de développement et ses membres ont été pressés de prendre leurs distances vis-à-vis de cette étude, et de retirer de leur site des informations sur le rôle de la place financière du Grand-Duché de Luxembourg.
Pour permettre aux francophones d’y voir plus clair, voici un résumé de l’étude en français, qui alimentera utilement l’actuel débat européen sur la régulation financière.
Discussion
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