Communiqué – Une étude réalisée par le Conseil régional de l’environnement de Laval a récemment permis de conclure que 3 403,24 hectares (ha), ou 49% de la zone agricole permanente à Laval, n’appartient plus aux agriculteurs et aux horticulteurs, mais à plus de 4000 propriétaires qui sont généralement des promoteurs, des développeurs, des compagnies à numéro, de simples citoyens ainsi qu’à Ville de Laval. De ces 3403,24 ha, 812,65 ha sont subdivisés en 3733 petits lots de grandeurs différentes qui regroupent approximativement le même nombre de propriétaires. Les 2 590,59 ha restants appartiennent à 429 propriétaires.
La Fédération des producteurs maraîchers du Québec, les Conseils régionaux de l’environnement de Laval et de Montréal, la Fondation David Suzuki et Nature Québec alertent donc le gouvernement du Québec et lui demandent d’inclure d’urgence, avant de ratifier le Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD), un gel de 20 ans de tout le territoire agricole.
Selon Coralie Deny, directrice générale du CRE-Montréal, « la raréfaction des terres agricoles sur le territoire de l’agglomération de Montréal est un fait avec lequel nous sommes confrontés aujourd’hui ; manger des fruits et légumes produits dans l’ouest de l’île n’est plus le privilège que de quelques Montréalais. Pourtant Montréal possédait parmi les meilleures terres agricoles du Québec. Il est plus que temps d’apprendre des erreurs du passé et de protéger toutes les belles terres de la CMM qui nous restent. L’engouement pour l’agriculture locale et l’agriculture urbaine est un signe clair que les élus se doivent d’entendre. »
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