L’auteur invité est Claude Gélinas, juge administratif à la retraite
Malgré les appels au dialogue de Claude Castonguay, du sociologue Guy Rocher, de professeurs et d’éditorialistes, le gouvernement de Jean Charest souffle le chaud et le froid dans la crise étudiante qui occupe le paysage politique québécois.
Ce gouvernement boutefeu, faible avec les forts et fort avec les faibles, suscite et exacerbe les passions et les querelles. À preuve, les commentaires déplacés du premier ministre, les interventions maladroites de la ministre de l’Éducation et du ministre de la Sécurité publique ainsi que les paroles provocatrices d’un ex-ministre de l’Éducation et ex-recteur de l’Université de Sherbrooke. Des boutefeux, vous dis-je !
Quant à la proposition faite par le gouvernement aux étudiants, il ne faut pas être un grand clerc pour comprendre que c’est un leurre et une tromperie de croire que des montants affectés aux budgets des universités seront utilisés pour réduire les montants des frais afférents. Quelle université au Québec acceptera d’être identifiée et classée parmi celles qui gèrent mal leur budget ?
De plus en plus de citoyens considèrent que le gouvernement a géré la crise de façon artisanale et évoquent la possibilité qu’en fin de mandat, le gouvernement cherche une fenêtre pour déclencher une élection et surtout, surtout, remonter dans les sondages.
Encore temps d’agir
Trêve de reproches. Il est encore temps d’agir sans attendre les dérives possibles du 22 mai prochain et de la Fête nationale des Québécois !
Tant que la grogne est aussi grande, le gouvernement doit cesser de traiter les étudiants de façon paternaliste, de poursuivre ses déclarations incendiaires et de réclamer leur retour en classe. Ce qui, à l’évidence, serait considéré par un grand nombre d’étudiantes et d’étudiants engagés comme une reddition, voire un échec après tant de mobilisation citoyenne.
Et si, contre toute attente, cette rentrée en classe se matérialisait, peut-on imaginer la tâche colossale et déraisonnable qui serait exigée des professeurs confrontés à tant de division et à un tel climat de hargne ? Mais concrètement, que doit faire le gouvernement pour sortir de la crise actuelle ? Essentiellement, agir sur trois fronts !
D’abord, ce gouvernement, responsable de la paix sociale, doit imposer sans délai un moratoire sur les droits de scolarité. Ce qui lui vaudrait le respect de la population et serait un pas significatif vers une sortie de crise.
Ensuite, le gouvernement doit annoncer la tenue d’états généraux sur l’éducation comprenant deux sujets prioritaires : droits de scolarité et gestion des universités. Par ce geste, le gouvernement montrerait sa volonté d’apporter des solutions aux problèmes soulevés durant la crise et ouvrirait la voie à des solutions à ces deux problématiques.
À défaut de tenir des états généraux, le gouvernement devrait sans délai convoquer la Commission parlementaire sur l’éducation qui, vu l’urgence, devrait siéger sans interruption et être à l’écoute de tous les intervenants intéressés à faire connaître leur opinion sur les droits de scolarité et la gestion des universités.
Enfin, le gouvernement doit désigner madame Louise Otis à titre de médiatrice, dont le rôle principal serait de désamorcer la crise en étant à l’écoute des étudiants avec l’obligation de soumettre ses recommandations au gouvernement et aux associations étudiantes avant l’ouverture de la session d’automne.
Perdre la face
Ce dialogue véritable et cette écoute active ont malheureusement à ce jour été absents de la stratégie du gouvernement. Si bien que, tout au long de ce conflit, tant par leur attitude que par leurs déclarations, il était difficile de croire que le premier ministre et la ministre de l’Éducation avaient véritablement l’intention de régler ce conflit. Tout au plus souhaitaient-ils, sans le reconnaître, que la mobilisation s’essouffle et que les étudiants perdent la face. Ce qui n’est jamais souhaitable pour une sortie de crise
Pour revenir en arrière, il s’impose de rappeler que madame Louise Otis, ex-juge de la Cour d’appel et spécialiste en médiation, détient une expertise reconnue tant sur le plan national que sur le plan international. Est-ce que le Québec peut, dans le contexte actuel, se priver d’une si précieuse et délicate intervention ?
Calmer les esprits
En adoptant ces mesures concrètes, le gouvernement ferait la démonstration que les actions posées jusqu’à maintenant n’ont rien à voir avec des raisons électoralistes. Ce qui aurait l’avantage de confondre de plus en plus de citoyens qui pensent le contraire !
Et à terme, ces mesures auraient l’avantage de calmer les esprits, permettraient aux Montréalais de vaquer normalement à leurs activités, aux policiers de se reposer, aux casseurs de se faire arrêter, aux étudiants de retrouver leurs salles de classe et aux professeurs de transmettre leur savoir. Voilà ce qu’on peut qualifier de solution gagnant-gagnant !
Autrement, faute de gestes d’apaisement de la part du gouvernement, les étudiants désespérés par la perte de leur session pourraient être tentés par des actions que personne ne souhaite, actions que le gouvernement ne pourrait pas empêcher.
Par contre, à titre de citoyen engagé, les étudiants se rappelleront, un jour pas trop lointain, qu’en démocratie, il est parfaitement sain que les dirigeants soient assis sur des sièges éjectables.
Pour lire le texte original, on va sur le site du quotidien Le Devoir
Je suis productrice acéricole. Comme des milliers de producteurs de toutes les catégories, je demande des changements profonds dans la loi M35 et surtout SURTOUT remettre en question le fameux monopole de l’Union des producteurs agricoles et remettre à l’honneur la liberté d’association, liberté inscrite dans les 2 chartes: canadienne et québécoise.
Rien n’y fait. Le gouvernement continue à faire la sourde oreille et ajoute l’insulte à l’injure à adoptant à toute vapeur la loi 21 qui donne encore plus de pouvoirs ultimement à l’UPA. Il ne manque que la corde pour pendre les producteurs qui continuent à réclamer leur liberté et que cesse les versements démentiels de supposées aides (subventions) qui ne profitent qu’à une faible minorité d’agriculteurs, surtout porcins qui peuvent toucher jusqu’à $45 millions (pour un). Cinq producteurs porcins empochent $100 millions annuellement.
Mais non, le gouvernement s’écrase comme une crêpe devant l’UPA. Vous dites que ce gouvernement est faible devant le plus fort, voilà un bon exemple de sa couardise.
Les étudiants, je les admire: il faudra dorénavant que les gouvernements futurs prennent en compte que cette génération ne se laissera pas bourrer et épeurer comme les générations précédentes, dont je suis, qui s’écrasent de peur devant tout ce qui bouge ou presque.
Mon petit commentaire est, lors de la réunion que le gouvernement a organiser a Trois-Rivière, ils ont fait comme si ils voulaient entendrent les étudiants mais, moi je crois qu’ils avaient juste peur d’avoir des problèmes pendant cette fin de semaine, il est bizarre que le dimanche soir alors que cette réunion prenait fin que oups, tout tombe…..la soit disant bonne fois du gouvernement est terminer….ils ont eues leurs réunion sans casse et sans manif et la encore ils ont a peur pour le grand prix alors, ils recommencent, ils reparlent de se rassoir avec les étudiants pourquoi??????pour les calmer pour le grand prix, ils leurs font accroirent qu’ils veulent trouver un moyens mais, comme ils sont sournoient, aussitot le grand prix passer, ils vont encore les virer de bord, ce n’est qu’une de leurs facon parmi tant d’autres pour finir par avoir ce qu’ils veulent, alors nous verrons après le grand prix, nous verrons les beaux compromis…..je n’y crois pas, c’est une autre tactique de M. Frisé, ont frise le ridicule aussi…comment ne pas voir ce qu’il veut, le peuple Québécois est tannés et aussi essouffler de toujours payé et aussi d’être toujours aussi taxé, il en prend toujours de plus en plus dans les poches du peuple, lui dans sa vie est-il inquiet pour les fins de mois???? ben non nous payons tous pour eux, il faudrait qu’il commence a penser un peu, asser c’est asser, le citron presser n’a plus de jus, a son époque lui a-t-il payer aussi cher pour se faire instruire?????, il a profiter a ce moment la, alors maintenant ce n’est plus important, ben non, ce n’est pas lui, ni ses enfants, ce n’est juste, la relève, ses futurs payeurs de taxes et Dieu sait si ils vont payés, alors il serait peut-être le temps qu’il pense avec la logique au lieu de penser avec des signes de $$$$$$$,il est tout simplement après mettre le Québec comme une province fantome, monsieur s’imagine que le Grand nord est le futur, il s’amuse avec son dernier jouet mais, la province va t-elle déménager dans le grand nord??? bon Dieu c’est quoi son problème?????il n’entend pas son peuple car tout lui appartient…, il ne l’entend pas???il ne voit pas??? bon Dieu quesque sa va prendre de plus????t’as pas compris, ON N,EN PEUX PLUS, RETOURNE DOU TU VIENS, LAISSE NOUS SOUFFLER,en 6 lettres cela se lis comme DÉGAGE SVP