On connaît la vigueur du modèle de développement allemand : plus grand exportateur des pays du monde, il domine principalement dans les secteurs des biens et équipements à haute valeur ajoutée. Le modèle allemand c’est aussi une organisation productive et un modèle de gouvernance auxquels les grands acteurs sociaux participent. Le modèle allemand est moins « innovateur » que les pays du modèle anglo-saxon, tirés par l’initiative individuelle, mais lorsque de nouveaux objectifs de développement sont adoptés, c’est l’effort collectif qui fait la différence.
L’Allemagne vient d’annoncer qu’elle ambitionnait de rattraper son retard en matière de véhicules zéro émission, en incitant implicitement ses constructeurs nationaux à accélérer la création de modèles électriques. La Chancellière, Angela Markel a en effet annoncer que le gouvernement (de coalition) désirait voir son parc automobile virer nettement à l’électrique, mentionnant l’objectif d’un million de voitures électriques d’ici 2020. Un plan très ambitieux qui signifie que plus de 100 000 voitures électriques seront vendues chaque année sur son territoire, jusqu’en 2020.
Les constructeurs allemands ont récemment mis l’épaule à la roue pour offrir rapidement ces nouveaux modèles s’ils ne veulent pas être devancés à la ligne de départ par les constructeurs japonais, français ou même chinois (voir plus loin). VW a ainsi présenté son premier modèle de voiture électrique (VE) au salon de Francfort, au début du mois de septembre. Son objectif étant de produire un véhicule tout-électrique à prix abordable, elle planifie le lancement pour 2013 de la E-Up!, une petite voiture à quatre place doté d’un moteur électrique avec une autonomie de 130 km sur une charge de 4-5 heures. Voulant faire de la E-Up! « The Beetle for the 21st Century », VW prévoit déjà l’adapter au marché nord-américain avec un modèle légèrement plus long que la version européenne.
Les deux autres grands constructeurs allemands, Daimler et BMW, ont aussi annoncé leur plan dans ce domaine. BMW devrait commencer cette année la production en série de deux modèles de voiture hybride – la BMW 7 Series et le X6 – alors qu’un modèle entièrement électrique, la MINI E, serait à l’essai en Californie. Selon BMW, ce mod;ele aurait une autonomie de 250 km. Pour Daimler, le projet de VE se fera en partenariat avec un fonds d’investissement D’Abu Dhabi, qui est devenu l’actionnaire principal de Daimler.
Si l’Allemagne cherche à combler son retard, la Chine quant à elle veut dorénavant faire partie du club des grands constructeurs automobiles en misant spécifiquement sur la voiture de demain. Avec un marché potentiel exponentiel, le gouvernement chinois est conscient des risques excessifs d’une telle croissance de voitures à moteur à essence représenterait pour le pays, tant d’un point de vue climatique que de celui de la sureté des approvisionnements en pétrole. Une étude de McKinsey estime qu’entre 2005 et 2030 la croissance de la flotte totale de voiture en Chine ferait passer la demande de pétrole de 110 millions à 500 millions de tonnes. Un effort est donc mis pour le développement des VE. Le gouvernement offre un rabais de 50 000 yuans pour l’achat de VE ou hybride, encourage les flottes de taxi à passer au VE et pousse les responsables locaux et régionaux des services publics à développer rapidement leur réseau de bornes de recharge.
Dans cet effort, la BYD auto semble être le bénéficiaire majeur. La BYD (Build Your Dreams) lancera cette année la première voiture sedan (5 places) entièrement électrique en production en série. La E6, produite dans le complexe industriel du Shenzhen, a évidemment la vocation d’être offerte sur le marché mondial de manière à ce que la Chine devienne le champion du transport à zéro ou à faible émission de carbone. Avant d.être un constructeur automobile, la BYD s’est démarquée comme un fabricants innovateur dans le domaine des piles. C’est elle qui a fourni les piles pour les voitures hybrides Honda et Nissan. Aujourd’hui, avec ses 10 000 ingénieurs, BYD se dit en mesure de pouvoir offrir un modèle de VE avec une autonomie de 400 km sur une seule charge pour une voiture capable d’atteindre une vitesse de 160 km/h.
Mais la BYD n’est pas la seule à vouloir profiter de ce marché. Il y a quelques semaines le fabricant Tianjin-Qingyuan annonçait qu’il allait lancer lui aussi un modèle de VE sedan à partir de cet automne. La Chery Auto a dévoilé quant à elle une batterie de véhicule avec une autonomie de 150 km. À peu près au même moment, Xinri Electric Vehicle commençait la construction d’un édifice dans lequel seront fabriqués 5 millions de scooters et de vélos électriques par année. Par ailleurs, une douzaine d’autres entreprises auraient commencé à manufacturer des autobus électriques pour le marché chinois.
On a pas le temps d’attendre 2013 ni même 2011 !!! Ca urge ! Peu de sociétés (sauf peut être Move On Earth) s’impliquent dans l’urgence, du moins au travers de leur lettre d’information et de leur quête de véhicules immédiatement disponibles…
C’est en s’y mettant tous sur les modèles disponibles qu’on arrivera à créer un marché et… l’offre suivra !!!
bjr . j ai parcouru pas mal de site pour les voitures électrique ,ce qui me choque c est de dire que dans quelques années ont aura la solution de tout électrique , alors que lon connais la solution aujourd huit.
Si les constructeurs ne connaisse pas la solution ,ont me demande .