Lors du discours inaugural, la première ministre a donné son accord de principe au traité de libre-échange Canada-Europe. Auparavant, le président François Hollande et Mme Marois avaient convenu d’exclure de l’accord la question culturelle.
Mais l’Accord économique et commercial global (AÉCG) est un traité entre le Canada et l’Europe, et non entre le Québec et la France! Il est négocié par le gouvernement Harper et le Québec ne siège pas à la table de négociation.
Le Québec a un intérêt certain à diversifier ses relations économiques. Mais les traités internationaux impliquent que les gouvernements renoncent à une partie de leur souveraineté. L’AÉCG est plus ambitieux que l’ALENA puisqu’il a pour objectif de lier les gouvernements provinciaux et municipaux aux termes de l’entente.
Pour que les entreprises canadiennes aient un meilleur accès au marché européen, qu’est-ce que le gouvernement Harper est prêt à céder en termes de gouvernance fédérale, provinciale et municipale ?
Les échos de ces négociations secrètes ne sont pas très rassurants : permission accordée aux entreprises étrangères de poursuivre les États ; ouverture aux multinationales européennes des marchés publics, dont ceux de la santé et de l’éducation; impossibilité de nationaliser un secteur comme l’éolien; irréversibilité dans le cas de privatisation de la gestion de l’eau, etc.
Pour y voir plus clair, le SPQ Libre organise une assemblée publique avec :
Pierre Curzi, ex-député du Parti Québécois
Pierre Paquette, ex-député du Bloc Québécois
Michèle Boisclair, 1ère vice-présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ)
Claude Vaillancourt, président d’ATTAC-Québec
Lundi, 12 novembre à 19 heures
Au Centre social des cols bleus regroupés de Montréal
9650, rue Papineau, Montréal
Metro Sauvé
Info : 514-843-5236
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