En choisissant le slogan « L’enseignement supérieur pour tous » pour la tenue de son Sommet, le gouvernement met de l’avant les enjeux liés à l’accessibilité à l’enseignement supérieur. Pourtant, comme je le démontre dans la note de l’IREC parue la semaine dernière, si les enfants de toutes les origines sociales ont pu profiter de l’augmentation de l’accès aux études supérieures, les groupes les plus favorisés ont continué à y être surreprésentés par rapport à leur importance dans la société. C’est bien parce que les enfants de parents eux-mêmes diplômés universitaires et devenus professionnels, propriétaires ou gestionnaires se retrouvent davantage à l’université que l’on peut encore parler de reproduction sociale.
L’égalité des chances d’accéder à l’université quel que soit son genre, sa langue ou son origine sociale est encore un idéal à atteindre au sein de la société québécoise comme des autres pays occidentaux d’ailleurs. Malgré de formidables progrès pour les femmes et les francophones, les jeunes issus de familles moins bien nanties n’ont pas accès aux études universitaires dans la même proportion que ceux issus de milieux plus favorisés. L’ensemble des classes sociales ayant profité de l’accessibilité, les écarts entre elles n’ont pas disparu; les jeunes hommes des milieux plus défavorisés se retrouvant dans la situation la moins favorable.
La démocratisation quantitative du système d’éducation québécois, c’est-à-dire l’accessibilité, s’est accompagnée d’une démocratisation qualitative un peu trop tranquille. Avec un peu d’efforts et de bonnes stratégies pédagogiques, tout le monde peut réussir, diront certains. Il semble plutôt que les chances de réussir ne se distribuent pas également au sein des différentes catégories sociales. L’échec scolaire, comme la maladie, ne touche pas les individus indépendamment de leurs conditions sociales.
Il faut donc continuer à s’opposer à toute augmentation des droits de scolarité, mais il faut également s’indigner contre les autres formes de discriminations qui marquent les parcours scolaires des jeunes. Ces obstacles limitent en effet fortement les possibilités pour de trop nombreux Québécois et Québécoises d’entrevoir la possibilité d’accéder à l’enseignement supérieur. Enfin, malgré le slogan « L’enseignement supérieur pour tous », le renforcement de l’égalité des chances n’est pas une chose aisée à réaliser. Il faudra donc s’interroger sur l’objectif réel d’accès aux études postsecondaires, mais aussi à la place que la société réserve à celles et ceux qui n’y seront pas allés. Un autre chantier en perspective.
Et si on commençait par ce qui a été amorcé il y a 50 ans.
Nous avons un système scolaire gratuit à tous les niveaux
Pourquoi devrions nous arrêter la gratuité après le Collégial.
Continuons la logique en donnant la gratuité à l’université d’État.
Prolongeons tout simplement ce qui avait déjà été recommandé dans le rapport Parent.
Voici un projet en 5 points qui aiderait les l’étudiants francophones a poursuivre des études universitaires tout en respectant les particularités des étudiants étrangers
Proposition
1-L’université d’état du Québec gratuite.
Les francophones ont le plus bas taux de scolarité et ont besoin de rattrapage
La seule université d’état étant l’université du Québec Il faut donner une voie alternative au système d’éducation en prolongeant la gratuité scolaire au niveau universitaire pour l’université d’état.
Nous avons encore du rattrapage à faire. Il faut donner une voie alternative au système d’éducation.
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1.2 Il faut permettre aux universités privées payantes de se développer à leur guise.
Laissons les universités privées se développer comme elles le veulent comme elles le font d’ailleurs avec leurs fondations privés, pleines à craquer avec des salaires de recteur à $500 000. par année.
Pourquoi devrions nous subventionner un recteur à $500 000. par année,
alors que 50% des étudiants de Mc Gill sont de nationalités étrangères et de passages.
Et Concordia est dans la même mouture
2-création d’un Comité permanent avec les représentants étudiants.
3-Création d’un comité d’étude sur le financement des universités.
Il faut revoir les gestions universitaires.
Il n’est pas normal que l’université de Sherbrooke donne des cours à Longueuil
Que l’université de l’Abitibi donne des cours à Saint-Jérôme, etc.
4-création d’une Commission d’étude pour les 50 ans du Rapport Parent : Bilan, conclusions et propositions.
5-Il faut revoir la manière d’enseigner en intégrant les nouvelles technologies.
5.1 Il faut donner plus de force à l’enseignement a distance.
La richesse est dans la tête donnons une chance à tous le monde d’y accéder.
C’est un devoir de société.