Les statistiques de la semaine proviennent du site Renew Economy. Dans un rapport publié l’an passé l’Agence internationale de l’énergie (AIE) signalait que si le monde voulait atteindre ses objectifs de limiter le réchauffement de la planète à moins de 2oC, cela voudrait signifier que la plupart des stocks d’énergie fossile devrait rester sous terre. En s’appuyant sur les études existantes, ça vaudrait dire que pour la période 2000-2050, la communauté internationale devrait limiter les émissions à 1 440 milliards tonnes de CO2. Puisque les réserves prouvées s’élèvent à 2 860 milliards de tonnes et que nous avons déjà émis 400 milliards de tonnes, il faudrait laisser sous terre les 1 800 milliards de tonnes restantes. Des chercheurs commencent donc à s’inquiéter du fait que ce potentiel inexploité devrait grandement affecter les grandes pétrolières dont la capitalisation repose sur leurs réserves. La banque HSBC a cherché à évaluer les risques que cela représente pour six grandes pétrolières européennes. Comme on peut le constater dans le graphique, jusqu’à 60% de la valeur de leur capitalisation pourrait être perdu!