Les changements climatiques représentent le pire des enjeux auquel l’humanité n’aura jamais été confrontée. Causées par l’activité humaine, elles exigent de transformer en profondeur notre manière de produire, d’échanger et de consommer les biens utiles à la vie. Dans cette nouvelle économie à construire, les énergies propres vont jouer un rôle fondamental.

Les emplois verts en croissance en France

Les propositions d’embauche dans l’économie verte sont en hausse de 75 % en France selon deux études présentées par un collectif d’ONG et des participants au débat national sur la transition énergétique (élus, CFDT, PME). L’étude OFCE-Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) a pris en compte deux scénarios prospectifs, celui de l’ONG négaWatt et celui de l’Ademe. Elle conclut que de 745 000 à 825 000 emplois pourraient être créés d’ici à 2050. La plupart de ces emplois le seraient dans la rénovation thermique des bâtiments. Le secteur des énergies renouvelables ambitionne la création de 150 000 emplois dès 2020, à la condition d’un soutien à la fois financier et réglementaire.

L’énergie solaire pourrait faire épargner 20 milliards$ annuellement (Ouest des États-Unis)

Si le programme du Département de l’énergie des États-Unis appelée SunShot Initiative est un succès, l’énergie solaire serait en mesure de fournir un tiers de tous les besoins énergétiques des population de l’Ouest des États-Unis d’ici 2050. Selon cette étude l’Université de Californie à Berkeley, ce programme permettrait de baisser le coût de l’énergie solaire à 0,06 $ le kWh (en parité avec le réseau électrique), remplacerait les technologies utilisant le gaz, le charbon et le nucléaire et permettrait de réduire les émissions de 80% sous le niveau de 1990. Enfin, cette transition énergétique permettrait de diminuer la facture des consommateurs de 14%, soit un montant annuel de 20 milliards $ en 2050.

Australie : les coûts du scénario de 100% énergie renouvelable seraient comparables au scénario « business as usual »

Le parti des Verts australien a obtenu que l’autorité de régulation de l’énergie du pays (l’AEMO) produise une étude portant sur les coûts de la réalisation de deux scénarios de politiques visant 100% d’énergie renouvelable sur des horizons de 2030 et 2050, et de les comparer à des scénarios « business as usual ». L’AEMO arrive aux résultats (contestés par les Verts) de coûts respectifs de 219 et 332 milliards $ (pour des horizons de 20 ans et 40 ans respectivement), mais sans comparer avec les scénarios de « business as usual ». Mais les scénarios reposent sur des prix de l’électricité de 111$ (pour 2030) et 133$ (pour 2050) par MWh, soit moins de la moitié des prix courants. Mais les Verts signalent que, selon le Département du Trésor, les prix de l’électricité devrait tournés autour de 110$/MWh en 2030. Ce qui vaudrait dire que les coûts du scénario de 100% énergie renouvelable seraient comparables au scénario « business as usual ».

Le prix de vente des VE aux É-U en baisse

Plus tôt cette année le PDG de Nissan a décidé de baisser le prix de la Leaf de 6 400 $ aux États-Unis, donnant ainsi un formidable coup de pouce aux ventes de ce véhicule électrique (VE). En réponse, le dirigeant de GM a assuré que la prochaine génération de la Volt (2015-2016) serait de 7 000 $ à 10 000 $ moins dispendieuse à produire que la génération actuelle et que d’ici là, il accorderait un rabais de 5 000 $ aux acheteurs du modèle de 2014. Donc, avec un prix à la sortie de l’usine de 39 995 $, le rabais l’abaissera à 34 995 $. Le crédit de taxe du gouvernement fédéral diminue ce prix à 27 495 $ pour l’ensemble des États-Unis alors que le bonus de la Californie de 2 500 $ et celui du Colorado de 6 000 $ permettra d’acheter la Volt, respectivement, à 24 995 $ et 21 495 $. Gageons que les ventes vont exploser !