Les changements climatiques représentent le pire des enjeux auquel l’humanité n’aura jamais été confrontée. Causées par l’activité humaine, elles exigent de transformer en profondeur notre manière de produire, d’échanger et de consommer les biens utiles à la vie. Dans cette nouvelle économie à construire, les énergies propres vont jouer un rôle fondamental.
Un sondage récent auprès de 84 investisseurs et gestionnaires d’actifs (membre du Global Investor Coalition On Climate Change, 14 billions $ d’actifs) révèle des préoccupations croissantes concernant les politiques nationales sur les réductions de GES. 83% des propriétaires de fonds tiennent compte de ces enjeux lorsqu’ils choisissent leurs gestionnaires; 69% rapportent que ces enjeux influencent leurs décisions finales d’investissements (comparé à 43% lors du sondage précédent); 53% disent qu’ils ont désinvesti ou ont choisi de ne pas investir dans des entreprises en raison de préoccupations climatiques. Mais l’une des plus grandes frustrations, c’est l’inaction des États et le manque de règles et d’objectifs clairs sur les solutions en termes de technologies à faible intensité carbone. C’est, pour eux, le principal obstacle aux investissements. « [C]redible, consistent legal frameworks regulating greenhouse gas emissions and incentivising clean energy investment are essential to achieving the necessary transition to a global low carbon economy. »
Le fournisseur allemand d’électricité va disposer de 3100 MW issus d’énergie fossile
Le fournisseur allemand RWE va cesser la production de 3 100 MW d’électricité issus d’énergie fossile en raison de la baisse des prix de gros (conséquence de l’arrivée massive des énergies renouvelables) et des coûts fixes des énergies fossiles. Les prix de gros sont passés de 55 euros le MWh à moins de 40 euros, alors que le prix minimal pour produire de l’électricité à partir du gaz est de 70 euros, de 60 euros pour le charbon, de 45 pour le lignite et de 40 pour le nucléaire.
Aux États-Unis le prix de l’énergie éolienne descend à 4 cents par kWh
N’en déplaise aux petits politiciens de la CAQ, l’énergie éolienne apparaît de plus en plus comme l’option la moins dispendieuse de production d’électricité dans le monde. Et c’est tellement vrai que les nouvelles capacités d’énergie éolienne installées aux États-Unis en 2012 dépassent n’importe quelle autre source, avec 42% de l’ensemble. Dans un rapport récent du Département de l’Énergie, préparé par le Lawrence Berkeley National Laboratory (Berkeley Lab), le prix offert aux acheteurs en gros avoisinent une moyenne de 40 $/MWh, soit 4 cents/kWh. Donc de toute évidence, Hydro-Québec pourrait faire mieux avec ses soumissions.
La Suisse en est déjà à la modernisation de son parc éolien
Une première en Suisse ! Une société du groupe énergétique suisse BKW a débuté en juin une remise à neuf de sa centrale éolienne par le remplacement des quatre éoliennes les plus anciennes par des turbines modernes beaucoup plus performantes (avec une production annuelle 7 fois plus élevée). Deux des nouvelles éoliennes s’élèveront exactement à l’endroit des anciennes et les deux autres seront légèrement décalées pour des raisons techniques. Les quatre anciennes turbines, construites il y a bientôt vingt ans, seront démontées et érigées ailleurs (en Allemagne du Nord) par un nouvel exploitant. Les travaux devraient durer près de deux semaines. Cette remise à niveau permettra d’augmenter de 40% la production de la centrale, qui comprend 16 éoliennes.
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