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Les chiffres de la semaine : Shell prévoit un transport libre de pétrole d’ici 2070

La semaine dernière on présentait des statistiques provenant d’ExxonMobil, qui reconnaissait la réalité des changements climatiques et la nécessité de réduire les émissions provenant des énergies fossiles. Les statistiques de la semaine proviennent du site EVObsession qui présente un graphique tout à fait intéressant provenant des plus récentes prévisions de la pétrolière Shell. Il est tiré d’un scénario prévoyant un transport de plus en plus libre des énergies fossiles à l’horizon 2060. Le rapport est clair : « By 2070, the passenger road market could be nearly oil-free and towards the end of the century an extensive hydrogen infrastructure rollout displaces oil demand for long haul and heavy loads. By this time, electricity and hydrogen may dominate, and affordable, plug-in, hybrid hydrogen vehicles offer the ultimate in flexibility and efficiency. » On peut constater dans le graphique suivant le déclin de l’utilisation du pétrole (en rouge) au profit du gaz liquéfié (en vert) et surtout d’une combinaison de technologies utilisant l’hydrogène et l’électricité. Selon eux, en 2050 le pétrole ne représenterait plus que 40% de l’énergie utilisé dans le transport. On peut spéculer sur le fait que ce scénario est trop conservateur et qu’il donne une place trop importante au gaz (dans lequel Shell est très impliqué). Mais il montre hors de tout doute que Shell reconnaît la révolution des technologies propres. Il montre aussi qu’il est prévisible que la vitesse du déclin du pétrole sera beaucoup plus rapide à partir du moment où le virage technologique sera amorcé en Chine et aux États-Unis (dans les années 2020 ou 2030?).

Discussion

Commentaire pour “Les chiffres de la semaine : Shell prévoit un transport libre de pétrole d’ici 2070”

  1. La grande inconnue de ce scénario est de savoir si nous aurons la volonté politique et les capitaux nécessaires pour faire l’incommensurable changement technologique décrit, puisque nous devrons en même temps pallier les énormes coûts monétaires des changements climatiques (que la ploutocratie internationale ignore toujours). On se questionne aussi à savoir la pérennité de tels investissement, car si nous ne changeons pas notre train de vie, ce seront bientôt les métaux, les terres arables, l’eau potable ou d’autres ressources essentielles qui viendront à manquer. Nous utilisons tout simplement trop d’énergie qui nous sert à exploiter notre environnement de façon déraisonnable. Passer du pétrole à quelque chose de moins pire, ne réglera que très partiellement le problème.

    Finalement, nous nous questionnons à savoir au détriment de quels autres investissements gouvernementaux ceux-ci seront fait. N’observons-nous pas déjà au Québec que le développement de l’éolien et des nouvelles centrale hydro – sources d’énergie moins rentables – affectent les finances du Québec et des québécois (dans ce cas-ci sans bénéfices pour l’environnement, puisque nous avons toujours autant recours aux énergies fossiles)?

    Bref, n’est-il pas temps de se concentrer sur des objectifs de diminution des besoins, et non plus sur de frivoles solutions technologiques?

    Écrit par Blaise Rémillard | novembre 19, 2013, 10 h 53 min

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