Ce billet a été réalisé dans le cadre de BlogActionDay. A cette occasion, le blogue Sequovia Actualités s’est unit à plus de 8000 blogueurs pour relayer massivement le bilan actuel de l’ultimatum climatique auquel nous sommes confrontés (extraits)
Dans le but de réaliser un aperçu complet du changement climatique actuel, Sequovia vous propose un dossier complet. […]
Un changement climatique observable
→ Onze des douze dernières années (1995–2006) figurent parmi les douze années les plus chaudes depuis 1850.
→ Sur l’ensemble de la planète, le niveau moyen de la mer s’est élevé de 1,8 mm/an depuis 1961 et de 3,1 mm/an depuis 1993, sous l’effet de la dilatation thermique et de la fonte des glaciers, des calottes glaciaires et des nappes glaciaires polaires.
→ Les glaciers et la couverture neigeuse occupent une superficie de moins en moins grande dans les deux hémisphères.
→ Les différences de précipitations s’accroissent entre les zones tempérées et zones désertiques, créant un stress hydrique qui s’ajoute à l’appauvrissement actuel des nappes phréatiques.
→ Les dérèglements climatiques (vagues de chaleur, inondations, cyclones…) se sont multipliés.
→ Dans les écosystèmes terrestres, les phénomènes printaniers et la migration d’espèces animales et végétales vers les pôles sont plus hâtifs, et les aires de répartition des espèces se déplacent vers le Nord.
Des conséquences dramatiques à prévoir
5000 milliards de dollars, c’est le coût du réchauffement climatique annoncé. Cette étude a été réalisée par le gouvernement britannique, et a été dirigée par Nicholas Stern, ancien vice-président de la Banque Mondiale.
Les pays du Sud, plus vulnérables, seront a priori les plus touchés, bien que certains experts comme Jean-Marc Jancovici redoutent plus un conflit armé qui pourrait apparaître au Nord si les conditions continuent de se détériorer, créant des tensions dans les approvisionnements énergétiques et agricoles dans les relations internationales.
Alors que les changements climatiques naturels se font sur de très longues périodes, ce qui implique une certaine adaptation des espèces animales et végétales, les changements anthropiques sont très rapides et par conséquent menacent énormément les écosystèmes souvent fragiles.
Des solutions pour atteindre le « facteur 4 »
L’objectif recommandé par le GIEC est de diviser d’un « facteur 4 » nos émissions de gaz à effets de serre d’ici 2050 par rapport à 1990, et ainsi limiter à 2°C l’augmentation de température mondiale.
Voici les solutions qui nous semblent les plus pertinentes :
→ Développer l’analyse de cycle de vie (ACV) de tous les produits (des produits manufacturés aux bâtiments), pour prendre en compte l’extraction des matériaux, la fabrication, l’utilisation, le recyclage et la réutilisation de ces produits.
→ Utiliser plus largement les énergies renouvelables : éolien, solaire, cogénération, …
→ Etre plus sobre dans notre consommation d’énergie et de produits.
→ Développer les transports en commun et les véhicules basse énergie.
→ Développer la méthode de captage et séquestration du CO2.
→ Développer l’énergie nucléaire de 4ème génération (bien que le débat soit vif sur ce sujet).
Mais bien plus qu’un recueil de solutions, il faudrait repenser notre système économique et nos comportements individuels et collectifs pour prendre en compte notre impact sur l’environnement. Ceci passe par une volonté politique forte et globale pour inciter à l’action, développer de nouveaux modèles économiques (dont la contribution climat-énergie et le marché des quotas d’émission) et de développer à grande échelle des outils de management du carbone comme le Bilan Carbone® mis en place par l’ADEME.
La commission Stern propose aussi d’inclure une contribution de 1% du PIB mondial dans la lutte contre le réchauffement climatique pour éviter d’en payer les conséquences dramatiques, pouvant aller jusqu’à 20% du PIB dans le cas d’une action curative.
Une action rapide est donc nécessaire, pour faire face à ce que certains appellent le plus grand défi jamais posé à l’humanité…
On peut lire le texte complet sur le site du blogue Sequovia
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