Le 6 octobre dernier, la Revue vie économique lançait son plus récent numéro, produit en collaboration avec l’Institut du Nouveau Monde, sur le thème « Les inégalités, un choix de société ? ». Le numéro donnait la parole à un groupe diversifié de collaborateurs dans le but de décrypter les enjeux liés à la croissance des inégalités au Québec, de manière à mieux comprendre la situation à laquelle nous sommes confrontés et à signaler certaines politiques ou mesures qui permettraient de réduire, voire d’éliminer ces inégalités. Des différentes inégalités qui sont générées dans notre système d’éducation jusqu’aux inégalités sociales de santé, en passant par les mesures globales mises en place par l’État, sous la pression de la société civile, les auteurs invités étaient appelés à faire le point sur cet enjeu fondamental de nos sociétés démocratiques.
La troisième contribution de ce numéro, « Le prix élevé des inégalités (parce que la modération a bien meilleur coût) », provient de Nicolas Zorn, chargé de projet à l’Institut du Nouveau Monde. Il aborde le rôle des inégalités dans l’avènement de la Grande Récession de 2008 ainsi que leurs effets négatifs sur la croissance, sur la qualité de la main-d’œuvre, sur le bien-être de la population et sur la mobilité sociale. Au terme de son analyse, l’auteur conclut que les inégalités de revenus excessives sont nuisibles aux consommateurs, aux entrepreneurs, au climat d’affaires, à une croissance économique durable et au bien-être général, et que ces coûts économiques vont croissant lorsqu’un pays tolère des écarts de richesse grandissants.
On trouve le texte complet « Le prix élevé des inégalités (parce que la modération a bien meilleur coût) » sur le site de la Revue vie économique.
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