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C’est en novembre 1999 que les instances internationales du mouvement syndical décident de mettre sur pied un Comité conjoint pour la coopération internationale sur le capital des travailleurs.
Cette nouvelle instance prend forme dans la foulée d’une lutte qui a marqué le mouvement syndical : la campagne mondiale pour le respect des normes fondamentales du travail de l’OIT à l’intention de la minière Rio Tinto. Jusqu’à cette date, les échanges d’informations concernant les campagnes d’actionnaires se faisaient dans le cadre des rencontres du Comité économique et social de la CISL. La décision de créer une instance plus spécialisée découle de la reconnaissance de la nécessité de partager des expériences communes dans le domaine des pratiques financières, à même de développer une compréhension globale des tendances en émergence et une capacité nouvelle de pouvoir agir sur elles.
À la lumière des défis et des opportunités en émergence dans le domaine de la finance, le Comité conjoint CISL/FSI/TUAC pour la coopération internationale sur le capital des travailleurs se donnait, en décembre 2003, les moyens d’accélérer la diffusion de nouvelles pratiques financières initiées par le mouvement syndical. En se dotant d’un secrétariat permanent, avec un bureau au Canada et un autre en Europe, le Comité voulait renforcer la voix syndicale dans les débats sur la gouvernance des entreprises et sur la gestion socialement responsable du capital des travailleurs en concentrant ses efforts sur quelques défis majeurs.
Pour la première fois depuis sa création, le « Comité pour la coopération internationale en matière de capital des travailleurs » (CWC), qui réunit des représentants du mouvement syndical international, a tenu l’une de ses réunions plénières à Montréal les 29 et 30 septembre derniers. Le comité regroupe aujourd’hui des représentants syndicaux d’une vingtaine de pays : en premier lieu, les représentants ayant des responsabilités fiduciaires de leur caisse de retraite, mais également des délégués en provenance d’une large variété d’institutions financières créées à l’initiative des mouvements syndicaux nationaux, telles que Fondaction et Bâtirente. Nous en avons tiré deux courts vidéos, dont le premier est lancé cette semaine. Dans le présent vidéo, Daniel Simard (responsable de la rencontre de Montréal), Ken Georgetti et Damon A. Silvers présentent la mission et les objectifs du comité. Dans deux semaines nous donnerons la parole à des délégués, qui nous parleront des particularités « socialement responsables » de leur institution financière.
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