Heureusement, il existe aussi des gens pour qui un chantier d’envergure est l’occasion de stimuler l’économie locale et d’en faire profiter la collectivité environnante.
C’est dans cet esprit que les CLD de La Matapédia et de La Mitis ont décidé d’unir leurs efforts pour produire un bottin des entrepreneurs et des fournisseurs de biens qui ont pignon sur rue dans leurs territoires respectifs et qui sont susceptibles d’avoir des services à offrir à l’important chantier éolien du Lac Alfred qui débute à l’été 2011. Ce sont essentiellement des services reliés à la construction, au transport, à l’hôtellerie-restauration, à la foresterie et à l’excavation. L’objectif est évidemment de maximiser les retombées économiques sur la région de ce chantier dirigé par le promoteur Saint-Laurent Énergies, un consortium composé de Hydroméga Services de Montréal, qui s’est associée à la firme française EDF Énergies, et de RES Canada, une filiale canadienne d’une entreprise britannique spécialisée dans l’éolien.
Selon les CLD de La Mitis et de La Matapédia, en plus de 141 entreprises du secteur de la construction, 113 autres reliées au transport, 34 aux services forestiers, 70 entreprises de services divers comme les dépanneurs, épiceries et stations-services, 61 reliées à des services professionnels, 120 restaurants et hébergeurs, ainsi que 51 entreprises des domaines de la santé (services spécialisés, clinique médicale, dentiste, physiothérapeute, optométriste, etc.) et 21 du divertissement pourraient être appelées à fournir des services à Saint-Laurent Énergies lors de la phase de construction des 150 éoliennes.
Le directeur général de Saint-Laurent Énergies, M. Stéphane Boyer, a déclaré en conférence de presse que son entreprise comptait utiliser ce bottin unique en son genre « dans la mesure où l’expertise sera requise ».
Les entrepreneurs des deux MRC concernées sont invités à s’inscrire avant le 31 janvier 2010 sur le site web de la Matapedia ou celui de la Mitis.
Discussion
Pas de commentaire pour “Lac Alfred : pourt stimuler l’économie locale”