Ce texte provient d’un communiqué de presse du Parti Québécois
Il est consternant d’apprendre en novembre 2009, soit cinq ans après les faits, qu’un rapport d’enquête interne du MTQ, confirmant qu’il y a eu collusion, a été caché aux Québécois. Le PQ réclame donc du premier ministre Jean Charest, qui se dit obsédé par l’objectif de faire le ménage dans ces pratiques de collusion, de corruption et de copinage, qu’il rende public le rapport d’enquête interne du MTQ.
Le député de Verchères et porte-parole de l’opposition officielle en matière de transports, Stéphane Bergeron, exige que soit rendu public dès maintenant le rapport d’enquête interne réalisé par le ministère des Transports en 2004 concernant la collusion dans l’octroi de certains de ses contrats, tel que révélé cette semaine par le Vérificateur général du Québec.
« Il est consternant d’apprendre en novembre 2009, soit cinq ans après les faits, qu’un rapport d’enquête interne du MTQ, confirmant qu’il y a eu collusion, a été caché aux Québécois. Ne serait-ce que pour cette raison, la ministre Julie Boulet est totalement discréditée lorsqu’elle affirme vouloir encore une fois resserrer les règles dans son ministère », a déclaré Stéphane Bergeron.
Le député de Verchères comprend mal pourquoi, sur la base d’un simple appel téléphonique, le bureau du sous-ministre, en 2003, a jugé bon d’aviser le ministre des Transports de l’époque, Serge Ménard, sur des allégations de collusion, mais qu’en 2004, malgré un rapport écrit et formel d’une enquête réalisée par le ministère, le tout a été gardé secret.
« C’est inconcevable d’apprendre que le MTQ n’a pris contact ni avec la SQ ni avec le Bureau de la concurrence pour donner suite à ce rapport d’enquête. Clairement, la ministre Boulet fait la démonstration qu’elle ne prend pas au sérieux les manœuvres d’entrepreneurs peu scrupuleux qui cherchent à contrôler le processus d’appel d’offres et, plus encore, qu’elle n’a pas la moindre prise sur ce qui se passe dans son ministère », a poursuivi Stéphane Bergeron.
Le Parti Québécois réclame donc du premier ministre Jean Charest, qui se dit obsédé par l’objectif de faire le ménage dans ces pratiques de collusion, de corruption et de copinage, qu’il rende public le rapport d’enquête interne du MTQ révélé hier par le Vérificateur général et tel que s’y est pourtant engagée sa ministre hier en conférence de presse.
« Si le premier ministre se refuse à un geste de transparence aussi simple, cela en dira long aussi sur ses réelles intentions de poser les vrais gestes pour casser le système parallèle visant à contrôler les appels d’offres du gouvernement du Québec », a conclu Stéphane Bergeron.
Ce texte est tiré du site d’AmériQuébec.net
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