Des représentants de huit coopératives québécoises, majoritairement du Bas-Saint-Laurent, ont participé récemment au Salon international des énergies renouvelables Énergaïa , dans la magnifique ville française de Montpellier, où quelque 250 exposants et des dizaines de conférenciers ont traité de sujets comme l’éco-construction, la méthanisation, le solaire photovoltaïque et thermique, les biocarburants, le couplage énergétique, etc.

La tendance en France semble pencher de plus en plus vers la production d’énergies renouvelables, qu’il s’agisse d’hydroélectricité, d’énergie solaire, éolienne, géothermique, etc. L’État a ouvert la porte en permettant que des entreprises autres que sa société d’État Énergie de France (EDF) puissent produire de l’énergie renouvelable et la vendre sur son réseau. Quoi de plus normal alors que les régions abondamment arrosées par le soleil comme le sud de la France voient éclore de nombreux projets qui favorisent l’énergie solaire.

La délégation québécoise, qui comptait également des représentants du Groupe de travail sur les milieux ruraux comme producteur d’énergie du ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire, a eu l’occasion de visiter un certain nombre de coopératives françaises soucieuses de tirer profit des sources de production d’énergie à leur portée. Par exemple la Cave coopérative des producteurs viticoles de Florensac, qui regroupe 150 producteurs, où l’on exploite une mini-centrale photovoltaïque qui réutilise le toit de ses bâtiments et le stationnement de sa halte restauration.

Cette approche globale est aussi celle de la CDR Bas-Saint-Laurent/Côte-Nord où l’on a créé pas moins d’une quinzaine de coopératives en énergie renouvelable. La CDR, les coopératives et plusieurs centres de recherche au Québec s’associent depuis plus de deux ans dans divers projets de production d’énergie renouvelable, mais contrairement à ce qui se passe en France, ils ne reçoivent aucune aide de l’État pour les financer.