On dit que l’origine du troc se confond avec celle de l’homme lui-même, tellement la chose semble naturelle entre gens de bonne volonté et surtout, de bon… commerce.
Depuis, le papier monnaie s’est imposé comme instrument universel servant à l’échange de biens. Est aussi apparu plus récemment le « papier commercial adossé à des actifs non bancaires », mais heureusement l’avenir de cette espèce de monnaie de singe qui s’apparente davantage à une supercherie semble sérieusement compromis.
Pour ce qui concerne l’échange de services, il existe depuis quelques années un troc de mieux en mieux organisé basé sur le temps consacré à l’échange, et non sur l’argent qu’il vaut supposément. Une heure de jardinage, par exemple, équivaut à une heure de travail de comptabilité ou une heure de débogage informatique ou de cours de chant, etc. Ce système d’échange de services (SEL) a pris naissance au Québec en 2004 sous l’appellation d’Accorderie dans le quartier Saint-Roch à Québec, notamment avec l’aide de la Caisse d’économie solidaire CSN, et a fait des petits par la suite à Montréal et Trois-Rivières.
Mme Kim Normandin mijote la mise sur pied d’un tel système d’entraide à Trois-Pistoles depuis trois ans. Un pas de plus vient vers sa réalisation d’être franchi avec la levée de fonds, le 26 novembre, qui permettra de construire le site web sur lequel seront affichés l’offre et la demande de services disponibles pour échange parmi la quarantaine de personnes qui jusqu’à présent ont manifesté leur intérêt à en devenir membre. On pourra sûrement suivre l’évolution de cette initiative marquée au coin de la solidarité en consultant l’hebdomadaire local L’Horizon.
Discussion
Pas de commentaire pour “Bientôt un SEL à Trois-Pistoles”