Le protocole de Kyoto, a été ouvert à ratification le 16 mars 1998 et est entré en vigueur en février 2005. Il a été ratifié à ce jour par 172 pays à l’exception notable des États-Unis. Le protocole comporte des engagements absolus de réduction des émissions pour 38 pays industrialisés, avec une réduction globale de 5,2 % des émissions de GES d’ici 2012 par rapport aux émissions de 1990. Les pays européens ont été actifs dans ce domaine et leurs engagements leur permettent de se placer dans l’avant-garde de la lutte climatique.
L’Agence environnementale de l’Union européenne annonce que les cibles prévues par le protocole, pour le groupe des 15 pays membres originaux, seront atteintes en 2012. En effet, on prévoit que les 15 nations parviendront à réduire de 8 % leurs émissions de dioxide de carbone et autres gaz qui contribuent au réchauffement climatique. L’Agence précise que trois pays (Danemark, Italie et Espagne) n’atteindront pas leur cible nationale, mais que ces dépassements seront compensés par la Grande-Bretagne, l’Allemagne et la Suède qui iront au-delà des objectifs qu’ils s’étaient donnés en tonnes de réduction.
Les 12 autres nations de l’Union européenne (les adhérents d’après 1997) n’étaient pas contraintes aux cibles de réductions du protocole de Kyoto. Mais ils seront parties prenantes au protocole de l’après-Kyoto. C’est en effet en décembre prochain que l’Union européenne devrait conclure son pacte climatique, avec l’objectif ambitieux de réduire leurs émissions de dioxine de carbone d’un cinquième (20 %) d’ici 2020. D’ici là, les pays d’Europe de l’est et l’industrie lourde bénéficieront d’un traitement de faveur dans le plan climatique que proposera l’Union Européenne. Cette décision devrait permettra de parvenir à un compromis pour en arriver à un accord.
Discussion
Pas de commentaire pour “Europe : Kyoto et après-Kyoto”