La Goddard Institute for Space Studies (GISS), affilié à la NASA, qui publie régulièrement ses études sur le climat, confirmerait les nombreuses études selon lesquelles la première décennie du XXIe siècle serait la plus chaude que la terre ait connue depuis 130 ans qu’il existe des relevés. Selon les chiffres qu’elle a publié la semaine dernière, 2009 vient en seconde position dans le classement des années.

Malgré la campagne multimillionnaire menée par les négationnistes, enhardies par le fait que les États-Unis viennent de traverser une période de froid exceptionnelle, les constats que dressent la NASA est on ne peut plus claire. Depuis l’année 1880, les températures sont dûment enregistrées sur toute la surface du globe, océans compris. La NASA, qui tient ce registre, annonce que la première décennie du siècle a battu tous les records de chaleur. La hausse des températures est de 0,2° C par décennie depuis 1980. Depuis 1880, la température moyenne s’est élevée de 0,8° C Les années les plus chaudes sont 2005, qui emporte la première place des 130 années mesurées, et 2009 qui détient la seconde à égalité avec 1998, 2002, 2003, 2006 et 2007.

Comme le résume Joe Romm, de Climate Progress : « The point is, notwithstanding the all-too-effective disinformation campaign of the anti-science crowd, it’s getting hotter — thanks primarily to human emissions. I usually show the combined global temperature record, but the split figure above for the hemispheres is interesting for two reasons. First, we see that 2009 set the record for the southern hemisphere, which is dominated by water. Second, the figure suggests one reason why Americans have softened their views on global warming in the face of a well funded disinformation campaign pushing the “global cooling” myth — and general lame media coverage on the subject. »

Selon les données de la NASA, les températures de l’Amérique du Nord pendant les dernières années n’aurait effectivement pas été les plus proches des années les plus chaudes. C’est plutôt l’hémisphère sud qui aurait souffert des excès de la décennie. D’ailleurs, il est préférable de parler des phénomènes de changements climatiques que nous traversons plutôt que de réchauffement, parce que certaines régions seraient frappées par des tendances contraire. La tendance de long terme de réchauffement provoque dans le court et moyen terme des effets de dérèglement climatique.

« There’s a contradiction between the results shown here and popular perceptions about climate trends, » déclare James Hansen, de la NASA. « In the last decade, global warming has not stopped. »