Malgré l’échec apparent de la Conférence de Copenhague, quelques-unes parmi les plus importantes institutions financières du monde appellent le secrétaire-général de l’ONU, Ban Ki-Moon, à relancer les discussions pour la mise en place de politiques fortes contre les changements climatiques. À l’occasion d’un évènement qui les réunissaient lundi dernier à New York, ces institutions ont dévoilé un « Guide », The Investor Statement on Catalyzing Investment in a Low-Carbon Economy qui a reçu l’appui de quatre grands regroupements, représentant près de 200 investisseurs institutionnels.
Le dévoilement du document a été fait en présence du secrétaire-général de l’ONU, de l’envoyé spécial des États-Unis sur les changements climatiques, Todd Stern, de l’ancien vice-président, Al Gore et du milliardaire George Soros. Les quatre groupes signataires sont : Investor Network on Climate Risk (INCR – É-U), Institutional Investors Group on Climate Change (IIGCC – Europe), Investor Group on Climate Change (IGCC – Australie) le Programme des Nation-Unis sur l’environnement – Finance Initiative (UNEP FI).
Ces institutions appellent les décideurs, en particulier le Congrès des États-Unis, à agir rapidement en prenant des actions concrètes pour limiter et réduire les émissions de CO2. Afin de « catalyser les efforts », elles suggèrent que les mesures suivantes devraient être prises immédiatement :
• cibles de court et de long terme de réduction des émissions;
• l’imposition d’un prix réel pour exprimer les coûts des émissions de carbone;
• de nouvelles normes touchant les transports et l’énergie pour accélérer le passage à une économie verte;
• des mesures et du financement pour soutenir les programmes d’adaptation aux changements climatiques dans les pays développés et en développement.
« Given that Copenhagen was a missed opportunity to create one fully functional international carbon market, it is more important than ever that individual governments implement regional and domestic policy change to stimulate the creation of a low carbon economy. Time is of the essence and world leaders from both developed and developing countries need to act now to compensate for the lack of progress at an international level. » Peter Dunscombe, président du IIGCC (Europe) et directeur des placements au fonds de pension des employés de la BBC (G-B).
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