Après l’échec du Sommet de Copenhague, où les pays participants n’ont pas su définir un accord afin de compenser le changement climatique, le président de la Bolivie a annoncé la préparation d’un sommet alternatif qui devrait être organisé en Bolivie en avril 2010. Contrairement aux sommets mondiaux habituels, les chefs d’États et les représentations officielles ne seront pas conviés à ce sommet, seuls des groupes d’experts, d’universitaires et les mouvements sociaux y seront invités.
Le président de la Bolivie, Evo Morales avait déclaré lors du Sommet de Conpenhague : « Comme il n’y a pas d’accord et que de profondes différences idéologiques se maintiennent sur le choix du meilleur chemin pour affronter les menaces qui pèsent sur le monde, c’est précisément les peuples qui se mobilisent qui doivent fixer les politiques que l’on doit développer. La défense de la vie, de l’humanité et des droits de la Terre-mère ne sera possible qu’avec le changement de la politique mondiale afin d’empêcher que le réchauffement globale menace la survie sur la planète ».
En convoquant ainsi un Sommet Mondial des Peuples sur le Changement climatique pour la défense de l’humanité, de la vie et de la planète, le président bolivien veut ramener les projecteurs sur les causes des changements climatiques. Il a noté sa conviction que l’échec du conclave présidentiel de Copenhague, est dû au fait que les nations industrialisées ont seulement choisi d’analyser les effets du changement climatique plutôt que les causes.
« Les causes du réchauffement global de la planète vient de l’industrialisation illimitée et déraisonnable promu par les grandes puissances qui ont contaminé l’atmosphère et mettent en danger la vie des êtres vivants, et pas seulement des humains ». L’objectif du sommet alternatif serait d’obtenir une position de consensus pour la soumettre au prochain Sommet sur le Changement climatique qui se déroulera en décembre 2010 au Mexique. Des propositions qui seront présentée en décembre prochain au Mexique avec l’intention de provoquer un changement dans les politiques actuelles qui, loin de résoudre le problème du changement climatique, laissent la situation empirer et placent le monde au bord de l’abîme.
Espérons que la délégation canadienne à ce sommet profitera de cette tribune pour dénoncer les pratiques d’État « voyou » de leurs dirigeants. Et pourquoi pas, pour accuser formellement, devant le tribunal des peuples qui participeront à ce sommet, le premier ministre canadien de crime contre l’humanité.
Discussion
Pas de commentaire pour “Un Sommet alternatif en Bolivie en 2010”