La Coalition pour la liberté d’association en agriculture du Québec (CLAAQ), composée de 6 associations regroupant au total 1500 agriculteurs québécois, se dit peu impressionnée par les changements proposés à la structure syndicale de l’Union des producteurs agricoles (UPA). Selon la coalition, les changements s’inscriraient dans un projet de refonte de sa structure qu’elle nomme « UPA du futur ». Ainsi, 59 syndicats de base et 5 fédérations régionales disparaîtraient. Les entités restantes verraient leur surface augmentée et seraient désormais définies en fonction du territoire des MRC.
Pour la CLAAQ, ce changement ne peut pas favoriser un meilleur exercice de la démocratie : « Plus l’entité élémentaire est grande, moins il est possible que la dissidence soit majoritaire. C’est le principe de dilution » a expliqué Richard Favreau, d’Avenue Bio de l’Est, l’une des 6 associations de producteurs membres de la CLAAQ. L’« UPA du futur » serait d’abord et avant tout une façon de sauver de l’argent et une tentative de préserver le monopole syndical et les avantages qu’il confère à son organisation. « Ils veulent apporter des changements esthétiques à un modèle syndical qui est périmé » a mentionné Pierre St-Germain de l’association des Érablières Transformateurs des Produits de l’Érable « Ils auront beau changer l’étiquette, le contenu qui se trouve à l’intérieur de leur boîte va demeurer le même. »
Les opposants au monopole syndical agricole affirment que les besoins en financement de l’Union des producteurs agricoles sont cependant bien réels. Depuis le début des années 2000, estiment-ils, elle emprunte à ses fédérations spécialisées des montants dépassant parfois le million de dollars afin d’équilibrer ses budgets. Comme en témoigne d’ailleurs son président actuel dans une entrevue à la Terre de chez-nous du 25 février dernier : « On était à la limite. On a déjà compressé les dépenses ».
Selon la CLAAQ, l’UPA n’est plus l’organisation cohésive qu’elle était auparavant. Les appels répétés à l’unité des troupes par le président actuel lors du Congrès de décembre 2009 sont bien représentatifs du fait que, désormais, il n’y en a plus d’unité. « Plusieurs de leurs administrateurs sont désormais membres de nos associations et souhaitent un retour à la démocratie par le biais de la pluralité syndicale » a expliqué Benoit Girouard, président de l’Union Paysanne.
« L’UPA du futur propose un syndicalisme en mode rationalisation et qui n’apporte rien de nouveau. La CLAAQ réclame plutôt de redonner aux agriculteurs le choix de rejoindre et de financer l’organisation qu’ils jugeront la plus adéquate pour défendre leurs intérêts » a-t-il conclu.
Quand un syndicat poursuit ses membres à tout venant et sur allégation, que plus de 50% des producteurs sont dépressifs ou à idées suicidaires, il y a lieu de se questionner de la pertinence de ce syndicat monopole.
Tous savent qu’en affichant leur dissidence, une avalanche de problèmes va leur tomber sur la tête
avec but ultime de la part du syndicat? La faillite du producteur.
Vérifiez sur le site de la régie des marchés agricoles et vous verrez une suite sans fin de poursuites….tout a été pensé pour que le producteur soit toujours en défaut!!!
Hors l’UPA: le producteur est sans défense et sans droit, pourtant garanti par les chartes canadienne et québécoise.
Le producteur sert de justificatif à l’UPA pour pomper de l’argent du gouvernement et peu se rend aux vrais producteurs et pas du tout aux producteurs de niche pourtant l’avenir en agriculture. Pour l’UPA, point de salut hors de l’agriculture industrielle.
La démocratie dans ce syndicat? Un leurre, une farce etc. C’est tellement dégoûtant à voir et l’UPA se demande pourquoi les gens ne veulent plus rien savoir. Quelle hypocrisie!!!!