L’an passé, peu avant la tenue de l’importante Conférence de Copenhague, un mystérieux rapport a circulé dans les médias, surtout aux États-Unis. Supposément produit par le think tank conservateur CEPOS, ce rapport remettait en question les données connues de l’énergie éolienne au Danemark, concluant que le modèle danois de l’industrie éolienne n’était pas efficace. Or, selon le magazine spécialisé danois Ingenioren, ce rapport pour le moins controversé aurait été commandité par l’Institute for Energy Research (IER), lié étroitement au lobby des industries du pétrole et du charbon étatsuniennes.

Lors de sa divulgation, plusieurs experts avaient mis en doute les résultats de ce rapport qui suggérait que le gouvernement danois exagérait ses succès dans le domaine des énergies renouvelables. Que malgré le fait que le pays était « tapissé » d’éoliennes, l’énergie éolienne totale produite n’aurait jamais dépassé le seuil de 10 %. Maintenant qu’il a été reconnu que ce rapport a été commandité secrètement par les lobbies des énergies salles, il ne fait plus de doute à personne qu’il s’agit là d’une autre tactique des négationnistes pour saboter la lutte mondiale contre les changements climatiques.

L’Institute for Energy Research (IER) reçoit du financement de ExxonMobil et de plusieurs autres acteurs de l’énergie fossile. Il fait partie des réseaux liant le Competitive Enterprise Institute, le Cato Institute et le Heritage Foundation. Ses recherches visent à démontrer que l’offre d’énergie fossile est virtuellement illimitée et que la dépendance des Etats-Unis envers les ¸pays du Moyen-Orient ne posait aucun problème à la sécurité nationale.

Il fait partie des nombreux opposants aux politiques de l’administration Obama, niant le fait que le secteur des technologies propres crée quatre fois plus d’emplois, les green jobs, que l’industrie du pétrole et du charbon. L’IER prétend que l’administration Obama a été « caught red-handed working with Big Wind energy lobbyists ! »