Les assureurs sont aux premières pour constater les impacts matériels concrets des changements climatiques. Ils peuvent en mesurer les impacts financiers directs en réclamations découlant des désastres climatiques.
Selon les statistiques dévoilés par Barbara TurleyMcIntyre dans le cadre du Globe 2010 Conference de Vancouver, les réclamations d’assurance pour des désastres climatiques à travers le monde seraient passées de 1 milliard $ en 1970 à 30 milliards $ en 2009. Selon Mme TurleyMcIntyre, 36 des 40 plus graves désastres qui se sont produits depuis 1970 seraient ricetment reliés aux changements climatiques.
Ce qui est le plus troublant, c’est la difficulté de pouvoir prédire les probabilités de réclamations futures dans un monde qui change de manière radicalement imprévisible. « If you look at an insurance company from a claims perspective, and you’re doubling your claims every five to seven years, and you’re dealing with weather events you haven’t had before, that’s bad, » ajoute la spécialiste de l’assurance.
Pour une industrie qui, au niveau mondial, connaît un chiffre d’affaire de 4 000 milliards $ et gère des actifs de 20 000 milliards, l’enjeu des changements climatiques est l’un des plus importants qu’ils ont eu à affronter. Mais Paul Clements-Hunt, dirigeant au Programme des Nations-unies sur l’environnement – Initiative Finance, rappelle que les 8,6 millions de personnes les plus riches du monde possèdent 32 000 milliards $ en actif et que les fonds de pension en contrôle de leur côté 29 000 milliards; ce sont ces ressources qui devront être utilisées si on veut passer à une économie à faible intensité de carbone.
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