Les auteurs invités sont Benoît Lévesque, Michel Doré, Marylise Lapierre et Yves Vaillancourt (extraits)
Pour un premier ministre, qui a les « deux mains sur le volant », le budget du Québec 2010-2011 est apparu comme le moment idéal pour réaliser un grand virage à droite même si le feu était encore au rouge. La crise financière, la crise économique et maintenant la crise des finances publiques avaient préparé les citoyens à l’annonce de grandes réformes, de réformes transformatrices. Mais, en mettant de l’avant le principe de l’utilisateur-payeur dans les services publics et en proposant des contributions régressives, le ministre Bachand a d’abord répondu aux demandes des gens d’affaires et des lucides qui leur font écho. Ainsi, la société civile a exprimé son indignation en des termes relativement violents comme les médias l’ont révélé : colère, choix odieux, tollés, révolte, scandale, attaques au fondement de la société et même révolution. Sans doute, le ministre des finances était conscient de l’importance du virage proposé puisqu’il a utilisé à plusieurs reprises l’expression « révolution culturelle », comme si cette dernière pouvait s’imposer par décret, sans grandes consultation et participation.
Si la préoccupation pour rétablir l’équilibre des finances publiques s’impose dans la perspective de l’intérêt général, pourquoi cependant exiger un tel retour pour 2014, à la différence de la plupart des autres gouvernements? La question se pose d’autant plus qu’elle représente un risque supplémentaire pour une reprise encore fragile. Elle se pose également du fait que le Québec a mieux résisté à la crise que le reste du Canada […] Ainsi, les taxes et les impôts vont augmenter de presque 30% pour la période 2010-2014. Par la suite, le ministre des finances annonce un ticket modérateur pour la santé (500 millions) et des hausses du tarif patrimonial de l’électricité qui seront fonction de l’utilisation et non des revenus. Le crédit d’impôt de solidarité ne pourra compenser l’augmentation des frais, même pour les gens qui gagnent 20 000$ et moins. Enfin, 90% des hausses d’impôt touchent les ménages alors que la contribution des entreprises est inférieure à 10%, une partie de leur hausse de taxe est temporaire. En somme, les particuliers payeront dix fois plus que les entreprises. Si l’on ajoute à cela les compressions budgétaires, on peut retenir que la classe moyenne et les moins nantis sont plus durement atteints que les autres. Décidément, les voix de ceux qui sont les plus nombreux ne font pas le poids avec celles des plus fortunés.
Plus largement encore, ce budget s’attaque aux fondements même du modèle québécois d’inspiration social-démocrate. En premier lieu, il remet en question la tradition de concertation, qui s’était imposée pour décider des grandes orientations de la société (des grands virages). En deuxième lieu, il fait appel à un argumentaire reposant sur une vision tronquée de l’économie qui mise sur la régulation marchande, y compris pour les biens publics. Enfin, il propose une « révolution culturelle » dont les valeurs sont en rupture avec celles à la base de la cohésion sociale et de la solidarité sociale, en somme une vision également tronquée de la société. C’est ce que nous voudrions maintenant brièvement montré.
Une rupture avec une tradition de concertation
À quelques nuances près, le travail préparatoire à la production du budget du Québec 2010-2011 est comparable à ce qui s’est fait dans le passé, notamment en termes de consultation et d’expertise. Toutefois, comme ce budget se voulait la voie pour s’attaquer aux « vaches sacrées » et «pour construire le Québec des vingt prochaines années », il ne pouvait s’en remettre exclusivement à quelques économistes, mobilisés d’ailleurs pour un travail de comptable qui n’a rien à voir avec la tradition de l’économie politique. Il est certes imprudent de ne faire appel qu’à ceux dont les conseils ont été en grande partie responsables de la crise financière que nous avons connue. De plus, comme l’économie et les sciences sont traversées par les idéologies, il est téméraire de s’en remettre à elles seules, sans débat sur des finalités d’autant plus que ces dernières concernent tous les citoyens. Pour penser l’avenir et identifier les moyens de le réaliser, il faut dégager des compromis qui permettront de mobiliser toutes les énergies collectives et de susciter l’enthousiasme nécessaire pour relever de tels défis (ce qui suppose que chacun puisse en tirer avantage pour compenser les pertes).
La tradition québécoise des sommets socio-économiques a montré qu’en prenant le temps nécessaire et en se donnant des outils appropriés, il est possible de faire évoluer les mentalités et les pratiques dans le sens de l’intérêt général, soit de prendre des décisions difficiles tout en innovant comme ce fut le cas au début des années 1980 avec la création du Fonds de solidarité et en 1996 avec la reconnaissance l’économie sociale et la création des CPE. Les décisions prises dans la précipitation se limitent le plus souvent à imiter ce qui se fait ailleurs plutôt qu’à innover. On remplace ainsi les « vaches sacrées » par des « veaux d’or », ce qui représente un recul. […] De plus, non seulement la concertation avec la société civile fut absente pour prendre un grand virage, mais le budget donne plusieurs indications que la participation citoyenne sera désormais réduite. Ainsi, plusieurs organismes consultatifs autonomes ou paritaires – ceux entre autres concernant les aîné-es, la famille, les relations interculturelles, la jeunesse, le travail et la main-d’œuvre – seront désormais soumis directement à leurs ministères sectoriels alors que d’autres sont transférés à des organismes ayant une thématique plus large […].
Une vision tronquée de l’économie
La vision économique, qui inspire le discours du ministre et son budget, nous semble tronquée. Ainsi, pour justifier une fiscalité plus régressive, le ministre des finances affirme sans aucune réserve « que les taxes à la consommation freinent moins la croissance économique que les impôts sur le revenu personnel des individus » (Discours : 16). S’il est vrai que les impôts sur le revenu peuvent avoir des conséquences négatives sur la croissance économiques, une analyse plus équilibrée exigerait de considérer également les conséquences d’un impôt régressif, tant sur le plan du bien-être et de la cohésion sociale (et par suite sur le développement économique) comme nous invitent à le faire les économistes Joseph Stiglitz, Amartya Sen et Jean-Paul Fitoussi dans leur Rapport (2009) sur la mesure de la performance économique et du progrès social, rapport réalisé à la demande du président Nicolas Sarkozy. Un fardeau fiscal trop lourd pour les moins nantis, notamment la frange inférieure de la classe moyenne, de même qu’un ticket modérateur pouvant réduire l’accès aux soins de santé et à l’éducation supérieure peuvent avoir des conséquences négatives sur la qualité de vie de l’ensemble de la société et même sur le développement économique.
Dans le cas des biens publics (ex. éducation et santé), qui concernent non seulement les individus mais la société dans son ensemble, les économistes admettent que la régulation marchande ne permet pas d’elle-même une allocation optimale des ressources. Dans le domaine des services collectifs, les personnes font appel à des professionnels au sein d’organisation spécialisée, mais les premiers concernés doivent également participer à la production du service et idéalement à l’élaboration ou à la co-construction des politiques les concernant. Pour apprendre, l’étudiant doit également s’investir. De même, pour rester en santé ou le redevenir, la personne se doit d’être active dans le soin ou la prévention. De plus, comme l’a montré Elionor Oström, prix Nobel d’économie, il y a des avantages économiques à ce que les usagers concernés soient engagés dans la production de ces biens, ce qui nous invite à dépasser la vision d’une gouvernance purement marchande comme tente de le faire, par exemple, l’économie sociale et solidaire. Soutenir les citoyens et les outiller pour qu’ils participent davantage ou mieux à la production de ces services et même à leur définition peut représenter des économies réelles et un avancement au plan de la démocratie. […]
Une vision tronquée de la société
Le budget fait appel aux Québécois comme si leur société n’était composée que d’individus. Si la société moderne est effectivement composée d’individus, elle peut être également caractérisée par son capital social, ses communautés, ses associations, ses mouvements sociaux, ses appartenances multiples. Sans ces dimensions collectives, la société comme vivre ensemble serait problématique. Sous cet angle, ce qui est satisfaisant pour l’investisseur ou même pour le consommateur, ne l’est pas nécessairement pour le citoyen. Robert Reich, l’ancien secrétaire du travail sous Bill Clinton, l’a bien montré dans son ouvrage, Supercapitalism (2007). La force du néolibéralisme, a-t-il écrit, est d’avoir réussi à laisser croire que ce qui est bon pour l’investisseur (les rendements les plus élevés) et pour le consommateur (les prix les plus bas sur les biens de consommation) correspondait à l’intérêt général, laissant ainsi supposer que tel était le nouveau régime de citoyenneté. La crise financière a montré les limites de la recherche du rendement maximal alors que de nombreuses collectivités aux Etats-Unis n’ont pas craint d’exclure les Wall-Mart de leur périmètre de solidarité au nom de l’intérêt général, soit pour préserver la qualité de leurs centres-villes et de leurs attraits pour les visiteurs.
Si l’on peut parler de plus en plus d’une « société d’individus », c’est sans doute en partie parce que les institutions (famille, école, église) ne sont plus les seuls lieux de socialisation et surtout parce que les individus se définissent de plus en plus par leurs expériences et des parcours de vie fortement individualisés. Ce qui peut constituer une richesse et un progrès social. Les partis politiques, y compris ceux d’inspiration social-démocrate, tentent de tenir compte de cette nouvelle donne (voir le dernier colloque du Parti québécois). Mais, ce que révèle également ce processus d’individualisation, c’est que plus les individus deviennent individualisés, plus ils ont besoins de supports collectifs pour se réaliser comme individu. Sans supports collectifs, il serait très difficile pour les individus de s’enrichir. […] Pour ceux qui ont réussi dans notre société et qu’ils n’y voient qu’une somme d’individus, « rien n’est gratuit, il y a ce que chacun paie et ce que chacun fait payer aux autres ». On comprend qu’en affirmant cela, le ministre Bachand ait été chaleureusement applaudi par les membres de la Chambre de commerce. En s’en remettant aux économistes comme comptables et en suivant les précieux conseils des mieux nantis (ceux qui pensent avoir réussi sans le support de la société), le ministre des finances a adopté un argumentaire qui se veut lucide mais qui relève d’une vision tronquée de la société.
S’il est important d’être lucide, il faut bien voir que s’en tenir à une vision du citoyen réduite à sa relation d’investisseur et de consommateur, c’est aussi être en déficit de lucidité. A fortiori lorsqu’on affirme prendre des « décisions qui conditionneront les choix disponibles dans 20 ans ». Par ailleurs, s’il est important d’affirmer les valeurs qui nous tiennent à coeur, il faut bien voir que les appels à la solidarité se doivent également d’être combinés à une bonne dose de lucidité. […] Dès lors, pourquoi nos dirigeants politiques ne seraient-ils pas les premiers à investir dans le renforcement du sens de la citoyenneté et dans la civilité? S’il est de leur devoir de tenir compte des citoyens dits plus lucides (qui ont apparemment moins besoins des supports collectifs que les autres), ne devraient-ils pas en raison de leur mission et leur mandat se préoccuper aussi des citoyens dit solidaires et surtout de trouver des mécanismes appropriés pour que le débat entre les deux soit possible afin d’établir des compromis dans le sens de l’intérêt général, comme cela se pratique encore dans les pays inspirés par la social-démocratie.
En conclusion, comment le ministre des finances et notre premier ministre ont-ils pu penser que la question d’une grande réforme des finances publiques, dans un contexte de sortie de crise, puisse échapper au débat de société? Pourquoi n’ont-ils pas fourni un portrait relativement complet et équilibré des finances publiques concernant non seulement la dette brute et la dette nette du Québec mais aussi celle qu’assume pour nous le fédéral dans divers domaines dont celui de la défense canadienne? Le budget 2010-2011 révèle bien la nécessité de se donner une vision touchant le long terme puisqu’il en est question. […] Il faut revitaliser la démocratie, celle de l’assemblée nationale et celle de nos municipalités, mais également celle de nos mouvements sociaux et de nos associations. Et surtout il faut trouver une façon de les arrimer de manière à éviter qu’elles se neutralisent l’une et l’autre tout en respectant leur dynamique propre. En terminant comment ne pas rappeler la pertinence du modeste chantier sur la social-démocratie que nous avons proposée, il y a quelques mois, et ne pas renouveler notre invitation à y participer et à vous y investir. Nous croyons que la social-démocratie renouvelée pourrait fournir un cadre qui permette entre autres de mieux arrimer la démocratie représentative et la démocratie sociale de même que le développement économique et le développement social dans la perspective d’un développement durable.
On peut lire le texte au complet sur le site du Chantier pour une social-démocratie renouvelée
Définition du mot propagande en lien avec le dépôt du budget québécois
Étymologie : du latin propagare, reproduire par bouture, propager.
La propagande est l’action de diffuser, de propager, de faire connaître, de faire admettre une doctrine, une idée, une théorie politique comme le fait de répéter à outrance que le Québec est dans le rouge! Son but est d’influencer l’opinion publique, de modifier sa perception d’événements, de personnes, de produits, de convertir, de mobiliser ou de rallier des partisans à la cause des riches! Le budget Bachand attaque de plein fouet les pauvres et la classe moyenne. La propagande prend la forme de campagnes de diffusion d’informations toujours partiales et déformées, à grande échelle, parfois insidieuses et ce, souvent par le biais de Quebecor Inc. (Quebecor est une société de communication présente en Amérique du Nord, en Europe, en Amérique latine et en Inde. Elle exploite ses activités par l’entremise de filiales actives dans les domaines de l’imprimerie commerciale, la câblodistribution, les journaux, la télédiffusion, la musique, les livres et la vidéo loisir, les télécommunications d’affaires, le marketing interactif et les portails Internet qui appartiennent à monsieur Pierre- Carl Péladeau)
La propagande, en tant que stratégie de communication d’un parti, d’un pouvoir politique ou militaire, est à la puissance civile ou militaire ce que la publicité est au secteur des biens marchands.
La propagande moderne exploite les connaissances et les techniques de la psychologie et de la communication. Elle privilégie la manipulation des émotions, au détriment des capacités de raisonnement et de jugement. On nous laisse croire que c’est pour le bien des québécois que l’on doit se serre la ceinture d’avantage! En réalité, c’est une attaque sans précédent contre les gens les plus vulnérables de notre société soit; les enfants (une baisse du financement dans le secteur de l’éducation), les personnes âgées et les malades (avec un ticket modérateur)
La propagande est le terme officiel en France pour désigner les programmes et professions de foi dans les campagnes électorales. Le sens moderne du mot propagande, plutôt péjoratif, date de la Première Guerre mondiale. Dans le sens commun, la propagande correspond à la désinformation mise au service d’une cause politique ou d’intérêts particuliers soit celles des banques, des grandes corporations et des grosses entreprises privées.
Les techniques de propagande ne sont pas l’apanage des dictatures, on les trouve également dans les démocraties, sous le nom de communication politique. Contrairement aux dictatures utilisant des moyens coercitifs et le pouvoir militaire, dans les démocraties les moyens de conquête ou de conservation du pouvoir sont fondés sur la persuasion et s’appuient sur le pouvoir des médias dans le but de privatiser nos services publics.
Prière de lire le texte, plus bas, afin de mieux comprendre
À droite, en avant toutes…
01 avril 2010
Yves Chartrand
Jean Charest a maintenant renvoyé l’ascenseur aux gens d’affaires de
Bay Street qui l’ont envoyé en mission au Québec il y a plusieurs années pour remettre les Québécois à leur place.
Après avoir écarté pour le moment la menace séparatiste et laissé en héritage son récent budget il mérite maintenant amplement le 75,000$ que ces gens d’affaires lui versent notamment via le Parti libéral du Québec et autres avantages comme un futur poste à l’étranger par exemple.
Il n’a plus rien à perdre maintenant puisqu’il n’a plus de chances d’être réélu pour un prochain mandat et les mêmes éminences grises faiseurs de premier-ministres dont Paul Desmarais auront le temps de lui trouver d’ici là un « digne » successeur à moins que Pauline Marois dont le conjoint patauge avec d’éminents fédéralistes dans le milieu des affaires aie été déjà choisie pour terminer le travail.
Et que dire de Raymond Bachand également un ex du Fonds de solidarité et de la FTQ et ex souverainiste comme fossoyeur du modèle québécois.
Mon Dieu que tout ce beau monde va bien ensemble finalement pour couler, flouer sinon voler la société québécoise et faire de nous des tout nus en plus d’être de plus en plus colonisés.
Ne manque plus que Tony d’Accurso les invite sur son yacht pour célébrer leurs exploits. Souhaitons que le bateau coule au cours de la croisière.
Les propos tenus par Claude Montmarquette professeur d’économie à L’Université de Montréal et l’un des conseillers lucides du gouvernement Charest m’ont abasourdi.
Tellement heureux et triomphant d’avoir été entendu et sans retenue il a affirmé à la radio qu’une personne âgée n’avait pas à se préoccuper d’un jeune étudiant dont les frais de scolarité vont augmenter, et à l’inverse ce dernier n’a pas à se préoccuper du sort d’une personne âgée qui sera obligée de payer une cotisation santé et ses visites chez le médecin.
Il en a aussi rajouté en disant qu’un tel budget ferait en sorte que les Québécois travailleraient plus et plus longtemps. Bravo pour sa franchise, plus besoin de mettre des gants blancs.
De tels propos n’auraient jamais été possibles il y a quelques années au Québec, signe que le vent de droite souffle très fort après des années de propagande et d’un discours de droite amplifié par les médias.
Au moins le chat sort du sac et on peut parler des vraies affaires et décider si on réagit ou non.
Si les gens de gauche et progressistes n’ont malheureusement pas réussi à articuler un discours global et cohérent et à le porter avec succès sur la place publique jusqu’ici au cours de la dernière crise économique mondiale, au Québec il devient plus qu’urgent de le faire au plus tôt et c’est une occasion à ne pas rater.
L’approche réussie pour le moment de la droite est d’avoir isolé chaque individu, chaque groupe et chaque pays pour qu’il perçoive l’autre comme une menace à sa sécurité sinon à sa survie. Par politesse on appelle ça la concurrence et on dit communément qu’il faut l’éliminer. En politique on appelle ça le clientélisme de jouer les gens les uns contre les autres; à nous de ne pas tomber dans le piège. Diviser pour mieux régner et cela est plus vrai que jamais suite au budget Bachand.
Il nous faut maintenant aller encore plus loin, s’ouvrir les yeux et réaliser que les Charest, Bachand, Bouchard, Facal, Marois, Blanchet, Bouchard, Harper, Ignatieff, Péladeau, Desmarais etc. de ce monde ne font qu’un. La même recette servie à la sauce conservatrice, libérale ou péquiste, ici ou ailleurs dans le monde. En plus un encouragement d’un travail au noir, à la magouille et à la criminalité qui ne font qu’un dans l’économie globalisée, et surtout le moins d’enquêtes possibles et bien contrôler le message des médias. Monsieur Desmarais et ses semblables se rencontrent régulièrement dans des hôtels à Davos ou ailleurs dans le monde, hôtels bien trop chers pour nous et autour d’un bon repas bien arrosé décident qui ils vont mettre en place à la tête des États pour accomplir leurs sombres desseins dans leur seul intérêt. Sarkosy à Paris, Harper à Ottawa, Charest à Québec. Ils en échappent un de temps en temps; Obama peut-être. Vous en doutez. Alors comment expliquer que si vous prenez le budget Bachand, le plan d’austérité grec ou un autre ailleurs dans notre monde capitaliste néolibéral et mondialisé on y lit la même chose. Du copier coller quoi. Simple coïncidence ?
Et puis si la résistance devient trop virulente il y a toujours la police et l’armée comme on l’a connu en Octobre 1970, et si nécessaire on pourra toujours appliquer le modèle chinois que plus personne ne dénonce chez les grands de ce monde, soit la dictature politique et le libéralisme économique.