Un nouveau rapport sur les changements climatiques indique que les intempéries sont en augmentation dans le Nord-Est des Etats-Unis. Alors que les habitants de la Nouvelle-Angleterre se remettent à peine des inondations de ces derniers mois, une récente étude de l’Université du New-Hampshire, commandée par l’ONG environnementale « Clean Air-Cool Planet » montre que ces intempéries sont en constante augmentation.

Les conséquences du réchauffement climatique commencent à se faire sentir concrètement dans les États du Nord-Est. Les chutes de pluie ont engendré de sérieuses inondations dans le Sud du New-Hampshire en 2005, 2006 et 2007. Depuis le début de cette année, les États du Nord-Est ont reçu d’importantes chutes de pluie (entre février et mars) causant de fortes inondations dans toute la région.

Les chercheurs de l’Université du New-Hampshire ont analysé les relevés de 219 stations météo des États de la Nouvelle-Angleterre, du New-Jersey, de New-York et de Pennsylvanie entre 1948 et 2007. Les quelques stations qui enregistraient des données depuis 1900 ont également été prises en compte. Conclusion : 201 des stations sur 219 ont enregistré une nette augmentation des pluies diluviennes (soit de fortes précipitations sur des périodes de 24 à 48 heures), au cours des 60 dernières années.

Adapter les infrastructures aux changements climatiques

L’étude le confirme : ce que ce que les habitants de la Nouvelle-Angleterre ont appelé « la tempêtes du siècle », risque de se reproduire bien plus qu’une fois tous les 100 ans, et qu’ils devront s’adapter en conséquence.

Les manières de construire les maisons, les entreprises, les routes, les aqueducs, les lignes électriques, et les autres infrastructures devront être repensées, précisent les chercheurs. Ils recommandent de modifier le code du bâtiment pour que les infrastructures puisent résister aux vents violents, et d’instaurer des règlements pour interdire de construire des habitations dans les zones inondables.