Dans un discours à forte saveur souverainiste, Pauline Marois a conclu le colloque du Parti Québécois sur le thème de la solidarité.
Toute la fin de semaine, les délégués du Parti Québécois devaient répondre sur une série de questions sur les thèmes de la santé et des services offerts aux aînés, aux familles et en éducation. Ils ont clairement indiqué qu’ils étaient contre un virage à droite qui ressortaient de certaines propositions. Les militants se sont opposés à l’abolition de certaines structures en santé et en éducation, comme les agences de santé et les commissions scolaires.
La chef du Parti Québécois a reconnu ces prises de positions et souligné dans son allocution quelques idées novatrices débattues au cours de ce colloque, comme la création d’une caisse d’assurance pour le soutien à l’autonomie, pour répondre aux besoins de soins à domicile. Elle a également confirmé qu’un gouvernement du Parti québécois supprimerait le ticket modérateur et la taxe santé.
La vigueur du mouvement coopératif a aussi été saluée par Pauline Marois, cette dernière indiquant qu’il était envié partout dans le monde. Elle a aussi affirmé sa volonté de renforcer les services de gardes et les centres pour la petite enfance (CPE).
Faisant le lien avec le précédent colloque portant sur la création de la richesse, elle a insisté sur le fait que celle-ci ne pouvait pas se faire dans la perspective du chacun pour soi. Une sorte de manifeste pour la solidarité, valeur qui selon elle fait partie de « l’ADN » des Québécois.
« Ce serait contraire à ce que l’histoire nous a laissé, car nous avons bâti une identité forte pour combattre le projet d’assimilation ».
La solidarité, « un état au service des québécois », était le thème majeur de ce troisième et dernier colloque qui vise à tracer les grandes lignes du futur programme du parti souverainiste.
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