Selon un rapport des Nations Unies, l’adoption de technologies propres comme les panneaux solaires, les voitures électriques ou les lampes basse consommation, pourrait être freinée à cause de la pénurie de certains métaux utilisés dans leur conception.
En cause, le faible taux de recyclage de métaux comme le lithium, le gallium ou le néodyme, qui interviennent dans la conception de ces technologies.
Un rapport préliminaire du Groupe d’experts international des Nations Unies pour la gestion durable des ressources précise en effet que le taux de recyclage de ces métaux se situe actuellement à environ un pour cent.
Le rapport, Metals Recycling Rates, souligne l’insuffisance des politiques de recyclage et déplore l’immense quantité de ces métaux précieux perdue chaque année, alors qu’ils pourraient être facilement récupérés des équipements électroniques usagés.
La rareté de certains métaux tels que le lithium et le gallium a déjà un impact pour les fabricants de panneaux solaires photovoltaïques, d’éoliennes et de piles à combustible, qui font face à une hausse des prix des composants.
Le rapport, dont la version finale devrait être publiée plus tard cette année, fait également valoir que l’amélioration des taux de recyclage de métaux plus communs tels que le fer, l’acier, le cuivre, aluminium, le plomb et l’étain pourrait épargner des millions, voire des milliards de tonnes de rejet de gaz à effet de serre.
Le recyclage de ces éléments serait deux à dix fois plus économe en énergie que leur extraction.
Achim Steiner, directeur exécutif du programme des Nations unies pour l’environnement, dit qu’une « action urgente » est maintenant nécessaire pour garantir un stock sûr et abondant de métaux rares qui « joueront un rôle crucial dans l’économie verte ».
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