Le diagnostic des pouvoirs publics sur la situation de la main d’œuvre dans le secteur forestier de la Côte-Nord est clair : l’industrie bénéficie de la reprise économique et risque même de devoir faire face à une pénurie de main d’œuvre.
Le diagnostic concernant la main d’œuvre de l’industrie forestière en Côte-Nord et le plan d’action qui en découle sont le résultat d’une enquête réalisée auprès des travailleurs et des entreprises de l’industrie.
« Les défis identifiés par le diagnostic concernant notamment les besoins de formation, la rétention de la main-d’œuvre, l’innovation et l’image du secteur représentent un levier pour l’avenir », a indiqué le directeur général du Comité sectoriel de main d’oeuvre des industries de la transformation du bois (CSMOITB), Réjean St-Arnaud.
La transformation du bois sur la Côte-Nord, c’est plus de 2 400 emplois directs répartis dans une cinquantaine d’entreprises. Si l’environnement dans lequel évolue l’industrie a été affecté par la conjoncture mondiale, la reprise pourrait l’affecter tout autant, d’où la nécessité de mettre en place un plan d’action régional.
Les travailleurs de l’industrie ont en moyenne plus de 43 ans, et l’industrie est en concurrence avec d’autres secteurs, eux aussi en croissance, soit les entreprises minières et Hydro-Québec. Et les travailleurs forestiers qui y ont été reclassés pendant la crise ne sont pas forcément au rendez-vous alors que la reprise économique commence à se faire sentir.
À terme, l’industrie forestière pourrait devoir à investir 115 millions de dollars pour se remettre à niveau (notamment en salaires, équipements et formation).
Différents acteurs participeront au plan d’action (Emploi Québec, le Comité sectoriel de main d’oeuvre des industries de la transformation du bois), dont la mise en œuvre se fera sous la coordination de la Commission régionale sur les ressources naturelles et le territoire (CRRNT).
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