L’administration Obama a lancé une nouvelle initiative pour le développement de l’industrie de l’énergie éolienne en mer. À l’occasion de la journée mondiale des océans, le 8 juin dernier, et en ouverture du Capitol Hill Ocean Week, le Secrétaire de l’Intérieur, Ken Salazar, a annoncé la signature d’un mémorandum pour un accord entre les gouverneurs de dix états de la côte atlantique (Maine, New Hampshire, Massachusetts, Rhode Island, New York, New Jersey, Delaware, Maryland, Virginie et Caroline du Nord) pour créer un consortium de l’énergie éolienne offshore.
Le but de ce consortium est de développer un programme « cohérent et coordonné » de l’énergie éolienne le long de la côte Est. Pour favoriser l’implantation de ce programme, le Département de l’Intérieur va établir un bureau, qui sera situé en Virginie, dont le but consistera « en rien d’autre que de veiller au développement de cette forme d’énergie renouvelable dans l’Atlantique ».
Ken Salazar a évoqué le projet Cape Wind – le premier parc éolien en mer aux États-Unis, établi sur le site de Nantucket Sound, au large des côtes du Massachusetts – et affirmé qu’il deviendra le projet qui montrera que les États-Unis peuvent développer l’énergie éolienne en dehors du continent. Salazar avait annoncé son accord pour ce gigantesque projet éolien en avril dernier, qui est à l’étude depuis une dizaine d’année.
Le Capitol Hill Ocean Week, organisé par la National Marine Sanctuary Foundation, portait cette année sur le thème «Clean Energy and a Healthy Ocean». L’évènement organisait des groupes de réflexions sur les conséquences du développement de l’industrie de l’énergie offshore sur les ressources côtières et marines.
Salazar en a profité pour défendre les efforts de l’administration américaine pour limiter les dommages causés par l’explosion de la plateforme pétrolière Deepwater Horizon, en rappelant que le Département de l’Intérieur a déployé 700 de ses travailleurs sur le site, dont 400 biologistes. «We will do everything in our power to bring this problem to an arrest», a-t-il insisté.
En outre, il n’a pas hésité à utiliser l’accident du Golfe du Mexique comme étant un cri de ralliement pour le développement d’autres sources d’énergies que le gaz ou le pétrole, comme le propose le mémorandum.
« The oil spill tells us in a very clear way that our over-dependence on fossil fuels is an issue we must grapple with as a world and as a nation. We must move away from our over-dependence on fossil fuels because our national security requires us to, because our national economy requires us to, and because the future of the planet requires us to. »
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