Réalisé par le SEDAC, un centre de recherche socioéconomique et des sciences de la Terre de l’Université Columbia, le classement de l’EPI (Environmental Sustainability Index) utilise 25 critères comme le niveau d’émission de gaz à effet de serre et l’accès à l’eau afin de mesurer les politiques environnementales des divers pays. L’indice mesure donc la santé-environnement et la vitalité de l’écosystème des pays pour les comparer entre eux. Se basant sur dix ans de recherche, six rapports et les réponses de plus de 70 gouvernements et plusieurs centaines de responsables politiques, les résultats rendus public cherchent à offrir un nouvel outil pour améliorer les politiques environnementales.
Dans l’édition 2010 de l’indice, c’est l’Islande, suivie de la Suisse et du Costa Rica, qui arrivent en tête pour leur performance environnementale (EPI). L’Europe se distingue du reste du monde, bien en avance sur nombre de région dont les États-Unis qui pointent à la 61e position dans le classement sur l’efficacité des efforts nationaux pour protéger l’environnement. Suivent ensuite la Suède, la Norvège et l’Île Maurice, la France arrivant en septième position. L’Afrique joue les mauvais élèves avec le Togo, l’Angola, la Mauritanie, la République centrafricaine et la Sierra Leone en dernière position sur un total de 163 pays.
Le Canada arrive en 46e position dans le classement pour l’ensemble des pays. Pour les Amériques, il arrive en milieu de position (14e sur 28 pays), loin derrière les deux premiers (Costa Rica et Cuba)., et tout de suite après le Mexique (13e).
Même si la santé environnementale du Canada obtient de bons résultats, la vitalité des écosystèmes laisse passablement à désirer. Ce sont les politiques canadiennes touchant la pollution, les ressources halieutiques et les changements climatiques qui plombent les bons résultats obtenus dans les autres domaines.
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