Encore aujourd’hui, alors que les preuves scientifiques et les faits s’accumulent pour démontrer que le réchauffement climatique est une réalité déjà à l’œuvre, un mouvement de résistance s’acharne à nier cette réalité. En Amérique du Nord, ce mouvement réactionnaire domine le débat public. Il est donc urgent de diffuser une information diversifiée sur les changements climatiques.
Les émissions de CO2 ont baissé de 1,3% en 2009
Dans le modèle actuel de développement, l’équation croissance économique et baisse des émissions de CO2 semble fondamentalement antinomique. Selon l’institut allemand de l’énergie IWR, ce n’est que grâce à la crise économique des deux dernières années et aux investissements dans les énergies propres que nous pouvons nous réjouir d’une baisse des émissions de CO2 de 1,3% en 2009. Avec un total d’émissions de 31,3 milliards de tonnes de CO2 pour l’ensemble de l’année, c’est la première année de baisse absolue de la décade 2000. Pour une deuxième année, la Chine serait devenue le plus grand émetteur.
« The energy-induced CO2 output in China in 2009 due to its economic growth has grown to a level now that is as high as that of the U.S. and Russia combined. China in 2009 was in top position with 7.43 billion tonnes after 6.81 billion in 2008, followed by the U.S. with 5.95 billion (6.37 billion 2008). Russia was in third position, just before India, and followed by Japan. »
US : les émissions de CO2 en 2010 augmenteraient de 3,4 %
Malgré la faible reprise de l’économie étatsunienne, les émissions de CO2 sont revenus à la hausse cette année. L’Energy Information Administration (EIA), des Etats-Unis, vient de dévoiler un rapport dans lequel elle estime que le pays devrait hausser ses émissions de CO2 de 3,4 % en 2010. Les émissions provenant de la filière charbon seraient augmentées de 6 %, celles de la filière gaz naturel de 3,9 % alors que les émissions provenant de sources pétrolières n’augmenteraient que de 1 %. Les projections pour 2011 ne signaleraient cependant qu’une croissance de 0,8 % provenant de ces trois sources.
La Russie va-t-elle changer sa politique climatique ?
Le président de la Russie, Dimitri Medvedev, aurait à plusieurs reprises admis que les catastrophes qui frappaient le centre du pays en août étaient, de toute évidence, une conséquence des changements climatiques puisqu’une telle période de chaleur extrême ne se serait jamais produite dans l’histoire de la Russie. « Cela signifie que nous devons maintenant changer nos manières de faire, remplacer les méthodes que nous utilisions dans le passé », aurait-il ajouté. Les conséquences humaines, sociales et économiques, qui sont catastrophiques, seront-elles suffisantes pour que la Russie adopte une politique climatique plus active. C’est ce que cherche à comprendre l’auteure de cet article.
Le réchauffement devrait diminuer les rendements de la production du riz
Selon un groupe de chercheurs de l’Université de Californie, à San Diego, le3 réchauffement climatique aurait des effets néfastes sur les rendements de la production de riz dans le monde. Sans connaître les raisons exactes qui expliqueraient les processus en cause, ils ont découvert que ce serait l’élévation des températures la nuit qui causerait le plus de tort au rendement de la culture du riz. Le riz est probablement l’aliment le plus consommé dans le monde. Face au réchauffement, les paysans devront s’adapter en changeant leurs pratiques de culture et en adoptant des diversités de riz plus résistantes à la chaleur.
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