Les changements climatiques représentent le pire des enjeux auquel l’humanité n’aura jamais été confrontée. Causées par l’activité humaine, elles exigent de transformer en profondeur notre manière de produire, d’échanger et de consommer les biens utiles à la vie. Dans cette nouvelle économie à construire, les énergies propres vont jouer un rôle fondamental.
Coup de pouce majeur de l’Ontario pour développer l’énergie solaire
L’Ontario cherche à se positionner comme le leader canadien, voire nors-américain, de l’énergie solaire. Parmi les outils mis en place dans le cadre du Green Energy Act, c’est le programme du feed-in-tariff (FIT) qui devrait permettre aux développeurs d’énergie propre de trouver un marché structurant, avec la possibilité de revendre l’électricité excédentaire au réseau public ontarien au prix le plus élevé au Canada, et même dans le monde : entre 44,3 et 80,2 cents par Kwh pour l’énergie solaire, selon l’ampleur du projet. Le programme est déjà très populaire avec 700 projets de toit solaire approuvés et plus de 16 000 projets soumis, dont la majorité sont des systèmes de panneaux installés au sol.
Un transport en commun révolutionnaire en Chine
La Chine est depuis 2007 le premier pays pollueur mondial en tant que premier émetteur de gaz à effet de serre, dépassant les Etats-Unis pour la première fois. Cet écart ne peut que se creuser avec la croissance exponentielle du marché de l’automobile en Chine. En 2009, ce ne sont pas moins de 8 millions de véhicules qui ont été vendus et les experts prédisent pour 2020 une vente de 25 millions de véhicules, soit une automobile sur trois vendue dans le monde. Pour répondre à ce problème, la société Shenzhen Hashi Future Parking Equipment Co a soumis l’idée aux autorités chinoises de lancer la construction d’un système de transport tout à fait nouveau : il ressemble à un grand tramway surélevé, de 4,5 m de hauteur, permettant de laisser passer les véhicules de moins de deux mètres sous sa structure. Il peut rouler jusqu’à 60 km/h et transporter de 1 200 à 1 400 passagers d’un coup !
Quelle politique énergétique pour la Banque mondiale ?
La Banque mondiale travaille présentement sur la reformulation de son rôle dans l’éradication de la « pauvreté énergétique » tout en tenant compte de la nécessité de réduire les émissions de GES. Mais une telle politique énergétique est loin d’être triviale. Désirant présenter cette politique au milieu de l’an prochain, elle doit relever le défi qu’elle a été incapable de résoudre sur la base d’analyse individuelle de projets jusqu’à maintenant. Comment, en effet, amener de l’énergie aux 1,5 milliard d’individus vivant dans la noirceur et aux 2,5 milliards sans accès aux énergies modernes sans créer une formidable explosion d’émissions de GES ?
« Between rich and poor countries, in particular, there is an awareness of the need to move to a low-carbon and climate change-conscious development, but at the same time, the issue is who is going to pay for it, and how is it going to be financed ? » declare Lucio Monari, gestionnaire du secteur énergie à la Banque mondiale.
La hausse des prix du carbone fait augmenter les ventes de vélo et scooter
Un sondage réalisé auprès des détaillants de vélos permet de constater que la grande majorité des propriétaires signalent une hausse significative des ventes de vélos chaque fois que les prix de l’essence augmentent pour une période relativement longue. C’est 95 % qui rapportent l’arrivée de nouveaux consommateurs de vélos avec la hausse des prix. La période la plus récente – la montée des prix de 2007-2008 – n’a pas été la première où ce phénomène s’est produit. En fait le record de tous les temps de vente de vélo coïncide avec la première crise du pétrole de 1973.
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