Les changements climatiques représentent le pire des enjeux auquel l’humanité n’aura jamais été confrontée. Causées par l’activité humaine, elles exigent de transformer en profondeur notre manière de produire, d’échanger et de consommer les biens utiles à la vie. Dans cette nouvelle économie à construire, les énergies propres vont jouer un rôle fondamental.

Hyundai projette de construire le plus important parc d’énergie solaire

C’est le fabricant sud-coréen Hyundai qui construira dans le sud-est de l’Arizona ce qui deviendra le plus grand parc d’énergie solaire photovoltaïque dans le monde. À 150 MW, il sera 2,5 fois plus grand que celui qui possède le titre actuel (les 60 MW du parc d’Oldedilla, en Espagne). Quelques kilomètres plus loin, Hyundai construira un autre parc plus modeste de 25 MW. Ce dernier est modeste selon les standards actuels, mais il représente néanmoins la totalité de la capacité d’énergie solaire photovoltaïque installée en 2005 ! Les panneaux solaires proviendront des nouvelles installations de fabrication (2008) de Hyundai à Eumseong, en Corée du Sud.

Nouvelle explosion de plateforme dans le Golfe du Mexique

Une nouvelle plateforme pétrolière a explosé jeudi le 2 septembre dans le Golfe du Mexique. Cette nouvelle catastrophe confirme les craintes des écologistes dans cette partie du monde où les forages sensibles en eau profonde se multiplient. La plateforme de Mariner Energy a explosé à l’ouest du site pétrolier de BP qui, on le sait, a entraîné la plus grande catastrophe écologique des États-Unis. Un coup dur pour cette région sensible dont la riche biodiversité a déjà payé depuis quatre mois un lourd tribut. Mais un porte-parole de Mariner Energy a tenu immédiatement à rassurer, précisant sur la chaîne CNBC qu’il n’y avait pour le moment aucune trace d’hydrocarbure en mer, et que les zones touchées par le feu n’étaient pas celles impliquées dans la production de pétrole.

France : 35 milliards pour une économie propre ?

Suite aux conclusions de la commission sur les priorités stratégiques d’investissement et l’emprunt national, présidée par Michel Rocard et Alain Juppé, le gouvernement français affectera 35 milliards d’euros à cinq priorités nationales. Ces fonds seront alloués au développement de technologies et d’organisations innovantes. Ils serviront à soutenir des projets de démonstrateurs de recherche, des expérimentations préindustrielles de grande ampleur et des plateformes technologiques. L’ADEME s’est vue confier plusieurs programmes et actions relevant de ses domaines de compétences, dont 750 millions pour les « véhicules du futur », 1,6 milliard pour les « énergies renouvelables et la chimie verte », et 1 milliard pour les « réseaux électriques intelligents ».

L’Égypte veut développer ses ressources éoliennes

Les habitants du Caire sont souvent confrontés à des pannes prolongées d’électricité en raison d’un réseau électrique vétuste et d’un manque de capacité. Mais les choses pourraient bientôt changer grâce à des investissements dans l’énergie éolienne. Aujourd’hui, seulement 1,3 % des 22 580 MW de la puissance électrique installée en Égypte provient de l’éolien. Mais le Conseil suprême de l’Énergie vient d’approuver un plan d’investissement, d’ici 2020, qui permettrait de faire passer à 20 % la part provenant de l’énergie renouvelable, dont 12 % en énergie éolienne. Les spécialistes ont mesuré qu’avec 9 à 10 mètres/secondes, la vitesse du vent du Golfe de Suez serait comparable aux meilleures localisations européennes. Un fournisseur d’électricité du Caire, El Sewedy Cables, prévoit que dès 2013 l’énergie éolienne pourrait représenter 15 % de ses revenus.