Encore aujourd’hui, alors que les preuves scientifiques et les faits s’accumulent pour démontrer que le réchauffement climatique est une réalité déjà à l’œuvre, un mouvement de résistance s’acharne à nier cette réalité. En Amérique du Nord, ce mouvement réactionnaire domine le débat public. Il est donc urgent de diffuser une information diversifiée sur les changements climatiques.
La période janvier-juillet représente un record de chaleur
La NASA vient de confirmer ce que beaucoup d’entre nous soupçonnaient: la période janvier-juillet de 2010 représente un record de chaleur et tout indique que l’année 2010 constituera, avec 1998, 2005 et 2007, les quatre années les plus chaudes de toute la base de données de la NASA. L’Agence étasunienne indique que malgré l’effet modérateur de La Niña, les températures restent anormalement élevées. Elle ajoute que cela représente une preuve supplémentaire que le réchauffement est causé par les activités humaines puisque « it occurs when the recent minimum of solar irradiance is having its maximum cooling effect ».
Un rapport de la Deutsche Bank tire la sonnette
L’une des plus grandes institutions du monde, la Deutsche Bank, dévoile un rapport qui tire la sonnette d’alarme sur les sérieuses menaces de long terme du réchauffement climatique. En collaboration avec le Columbia Climate Center at the Earth Institute, le comité aviseur sur les changements climatiques de la banque reprend une à une les constatations des « sceptiques climatiques » et rejette toutes les supposées preuves qui permettraient de contredire les théories et les faits du réchauffement causé par l’activité humaine. Simplement, le rapport ‘Climate Change: Addressing the Major Skeptic Arguments’ démontre que la science actuelle du climat prédit et explique que le réchauffement actuel découle des émissions de GES et qu’il représente un danger grave sur le long terme.
Le secteur de l’énergie sale investi dans… une campagne de négation du réchauffement
Alors que les pétrolières tentent de nous convaincre qu’elles sont responsables et qu’elles prennent toutes les mesures pour diminuer leurs impacts sur l’environnement, elles investissent sans compter dans des campagnes pour nier les changements climatiques. Par exemple, une filiale de la pétrolière Chevron Corp aurait dépensé 3,1 millions $ au 1er trimestre de l’année et 3,9 millions $ au 2e pour soutenir les lobbys auprès de l’administration Obama sur les enjeux de la politique climatique ou d’autres questions touchant l’industrie des énergies fossiles.
Un sondage montre que les Étatsuniens soutiennent la lutte au réchauffement
Un nouveau projet de loi, proposé par le sénateur étatsunien Jay Rockefeller – Démocrate -, reviendrait à réduire les pouvoirs de l’EPA dans sa lutte aux changements climatiques pour les deux prochaines années. Mais un sondage commandité par le NRDC Action Fund montre que la population des Etats-Unis serait majoritairement défavorable à une telle initiative. À la question : « Est-ce que le gouvernement doit réguler les GES provenant de sources telles que les centrales énergétiques et les raffineries dans son effort pour lutter contre le réchauffement », les personnes sondées approuvent à 60% et désapprouvent à 34%. Ce sont 54% d’entre eux qui font confiance à l’EPA pour réguler efficacement les émissions de GES, contre 42% qui ne lui font pas confiance.
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