Encore aujourd’hui, alors que les preuves scientifiques et les faits s’accumulent pour démontrer que le réchauffement climatique est une réalité déjà à l’œuvre, un mouvement de résistance s’acharne à nier cette réalité. En Amérique du Nord, ce mouvement réactionnaire domine le débat public. Il est donc urgent de diffuser une information diversifiée sur les changements climatiques.

La diminution de la biodiversité entraînera des coûts astronomiques

Des chercheurs britanniques ont évalué que les impacts de l’actuel tendance de destruction d’espèces pourraient s’élever à plus de 5 000 milliards $ annuellement. Leur recherche s’inscrit dans le projet Economics of Ecosystems and Biodiversity (Teeb), finance par le gouvernement, visant à calculer les coûts économiques globaux de la perte de biodiversité de la planète. On calcule, par exemple, que la seule perte de biodiversité due à la déforestation des forêts tropicales représenterait un coût global de 4,5 billions $, ou 650 $ par personne sur la planète.

Des pays touchés par le réchauffement pourraient poursuivre les États-Unis

Un rapport produit par la Foundation for International Environmental Law and Development (FIELD), base en Grande-Bretagne, suggère que les petits pays touchés par le réchauffement climatique – telles que les îles menacées de disparaître – pourraient poursuivre les Etats-Unis et les autres nations industrialisées pour leur inaction dans la lutte contre les changements climatiques. Selon Christoph Schwarte, l’auteur du rapport, ces pays ont le droit et les moyens légaux pour mener ces poursuites devant la Cour internationale de justice des Nations Unies. « With little movement toward a new global climate change treaty, many leaders are looking for ways to make the United States and others understand the threats they face from rising sea levels, droughts and storm surges. If nothing significant happens within the next two or three years, I really wouldn’t be surprised if countries go to court. There’s an increased realization that some form of legal action is actually possible. » Le rapport suggère que la multiplication de telles poursuites pourrait aider à faire progresser les négociations pour un traité international.

Chaque deux semaines, une espèce s’éteint en Grande-Bretagne

Selon une étude de la Oxford University, plus de 10 % des 60 000 espèces présentes en Grande-Bretagne seraient disparues au cours des deux derniers siècles. Ces chiffres sont dix fois supérieurs à ceux dévoilés par l’organisme gouvernemental, Natural England, qui rapport la perte de 500 espèces depuis 1800. « Our research suggests that the actual losses could be over ten times this number, with about one species going extinct in England every fortnight », affirme Clive Hambler du département de zoologie de la Oxford University. « Many ancient and important habitats in Britain are threatened today because of human activity and population growth – whether it’s an increase in water use, growing use of wood fuel, or the growth of urban sprawl. Despite conservationists’ efforts it’s very likely extinction rates will continue to rise in Britain and globally for many years. »

Le réchauffement climatique augmente le débit des rivières

Le débit des rivières serait en croissance rapide depuis 1994, affirment les chercheurs de UC Irvine et de la National Academy of Sciences, ce qui constitue une évidence supplémentaire de l’effectivité des changements climatiques. Utilisant pour la première fois des observations provenant de satellites plutôt que de simulation par ordinateur sur la base de modèle hydrologique, les chercheurs obtiennent pour la première fois une estimation globale du débit d’eau fraiche s’écoulant dans les océans. Les résultats confirment une hausse de 18 % du débit entre 1994 et 2006, suggérant ainsi une accélération du cycle d’évaporation et de pluie, avec une influence déterminante sur l’intensité des tempêtes, des inondations et des sécheresses. « The study is additional clear evidence that the hydrological cycle is accelerating […]. This is exactly what climate modelers have said would happen from climate change, and now we see it happening. How much more evidence do we need before we take action against climate change ? »