Le désir pour tout individu d’accéder à un travail décent résume bien une aspiration fondamentale : accéder à un emploi et à une juste rémunération, jouir de droits, de moyens d‘expression et de reconnaissance, bénéficier d‘une stabilité familiale et d‘un développement personnel, de justice et d‘égalité entre les genres. C’est l’un des buts principaux de l’Organisation internationale du travail (OIT).

Lancée par l’OIT et la Confédération syndicale internationale, l’initiative de faire du 7 octobre la Journée mondiale pour un travail décent (JMTD) vise à mobiliser le mouvement syndical dans plus d’une centaine de pays afin d’exiger des changements dans l’économie mondiale, alors que la crise financière menace la subsistance de millions et de millions de personnes à travers le monde. L’idée a été lancée en 2006, lors de la création de la CSI, à l’intérieur d’une stratégie globale pour transformer une mondialisation qui s’avère irresponsable.

Juan Somavia, directeur général du Bureau international du travail, exprime son appui  à cette initiative : « Cette célébration de par le monde exprime l’aspiration universelle à la dignité grâce au travail décent. […] Maintenant, vous êtes en train de créer le mouvement pour faire de cette demande mondiale une réalité nationale. Votre solidarité, vos syndicats libres et forts sont indispensables pour y parvenir. Les droits au travail durement acquis doivent être au cœur des luttes du XXIème siècle pour la justice sociale et une mondialisation équitable. L’OIT est fermement à vos côtés dans ce mouvement du Travail Décent pour une vie et un monde meilleurs. »

Plus de 200 organisations syndicales affiliées à la CSI organisent 350 activités pour souligner cette journée.