Le Comité de Solidarité/Trois-Rivières, lucratif indépendant, en collaboration avec La Gazette de la Mauricie, publie régulièrement des dossiers d’intérêt général. En deux pages bien tassées, et un beau montage graphique, ces petits dossiers constituent de bons outils d’information. Leur dernier en date porte sur les gaz de schiste.
« Si nos ressources étaient gérées et exploitées par un gouvernement véritablement soucieux de promouvoir le bien commun, le principe de précaution à l’égard des impacts sur la santé et l’environnement, de même que l’intérêt des collectivités concernées, prévaudraient sur les rendements financiers, » affirment les auteurs du dossier.
Ils contestent, surtout, le fait que cette ressource soit confisquée au profit de quelques appétits voraces. « Comme la nationalisation de l’hydroélectricité en a fait la démonstration éloquente, le Québec peut se donner les moyens d’exploiter, dans l’intérêt et au bénéfice des Québécois, toute nouvelle filière énergétique. Et cela, en prenant en compte d’abord les impacts sociaux et environnementaux de telles exploitations. Il en va de notre souveraineté énergétique. »
Rappelant que « La Norvège, avec ses 5 millions d’habitants, a fait le choix stratégique de contrôler à plus de 70 % son industrie pétrolière. […] Les Norvégiens disposent aujourd’hui collectivement d’un fonds de prévoyance évalué à 400 milliards $ et on prévoit qu’il atteindra les 900 milliards $ en 2016. Voilà ce que rend possible une réelle volonté de mettre les ressources nationales au service du bien commun. Maîtres chez nous…c’est bien plus qu’un slogan. C’est un choix d’avenir! »
Pour notre part, nous pourrions aussi rappeler que la Suède, un voisin de la Norvège, a fait un autre choix : éliminer, d’ici 2030, les énergies fossiles de leur portefeuille énergétique.
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