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Le samedi 23 avril 2022

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Déclaration de Développement et Paix à l’occasion de la conférence de Cancun

Extraits de la déclaration de Développement et Paix. « La terre est notre patrimoine commun et nous avons une grave responsabilité, aux vastes implications pour nous-mêmes et pour les générations futures, à l’égard des mesures nous devons prendre ici. Il faut ajouter que la nécessité d’une action commune à l’échelle internationale ne diminue pas la responsabilité des divers États. » Mgr Celestino Migliore devant la Commission de l’ONU sur le développement durable du Conseil économique et social sur la conversion des engagements politiques en action, la collaboration en partenariat.

« Le bilan carbone du fermier du Malawi ou de l’habitant des bidonvilles de Haïti est à peine visible dans l’atmosphère terrestre. » Desmond Tutu, archevêque anglican émérite du Cap, Afrique du Sud

Le changement climatique est une question de justice

Comme les émissions de carbone sont produites principalement par les pays riches du Nord, mais que leur effet est ressenti plus intensément dans les pays pauvres du Sud, le changement climatique est une question de justice qui préoccupe Développement et Paix.

Le Canada doit assumer une part significative de la responsabilité globale à cet égard, car son bilan carbone national le classe au deuxième rang de la planète. Le Canada a un bilan carbone de 20 tonnes par habitant par an – précédé seulement par les États-Unis, à 20,6 tonnes par an. Le bilan carbone des États-Unis est 15 fois supérieur à celui de l’Inde (1,2 tonne). Le bilan carbone du Canada représente 200 fois celui de l’Éthiopie (qui produit 0,1 tonne par an).

Le Canada doit réduire ses émissions de carbone

Comme citoyens d’un pays riche, où nous sommes en grande partie à l’abri des effets du changement climatique, il nous incombe d’agir pour empêcher la température de la planète de monter au-dessus du niveau acceptable de 1,5 °C de plus d’ici 2100. […]

Développement et Paix ne peut que faire écho aux conclusions des organisations canadiennes de la société civile, y compris notre partenaire œcuménique Kairos, qui réclament une consultation nationale sur la politique climatique au Canada après qu’un sondage d’opinion réalisé en novembre 2010 ait constaté que plus de 80 pour cent de la population canadienne était favorable à un changement radical des politiques publiques en matière de changement climatique.

DÉVELOPPEMENT ET PAIX et ses partenaires sont préoccupés par l’accaparement des terres pour l’agriculture industrielle

Pourtant le Canada est loin d’être le seul à blâmer. Développement et Paix est particulièrement préoccupé par l’appui continu des pays du G8 et des institutions multilatérales à l’agriculture industrielle à grande échelle pour la production d’agrocarburants et des cultures de rapport pour l’exportation. Si on a fait la promotion de l’éthanol et du biodiesel produits à partir de certaines récoltes comme des solutions vertes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre résultant des combustibles fossiles, l’accaparement des terres et le déboisement subséquent qui découlent de la demande accrue d’agrocarburants ont, en fait, augmenté considérablement les émissions de carbone. De plus, on attribue aux agrocarburants la flambée du prix des denrées qui a causé la crise alimentaire mondiale de 2008. […]

Le Canada doit atténuer les effets du changement climatique dans les pays du Sud

Au lieu de financer l’agrobusiness, les pays du monde riche comme le Canada devraient soutenir l’agriculture à petite échelle comme moyen de réduire la faim, et simultanément réduire les émissions de carbone.

« En assumant leur responsabilité passée et actuelle, les pays développés, principaux responsables du changement climatique, doivent reconnaitre et honorer leur dette climatique dans toutes ses dimensions, comme une base pour une solution juste, effective et scientifique au changement climatique. » Conférence mondiale des peuples sur le changement climatique et les droits de la Terre-Mère à Cochabamba, Bolivie, avril 2010. […]

Développement et Paix presse le Canada d’assumer sa part de la responsabilité mondiale en fournissant de nouveaux fonds pour des projets visant à atténuer les effets du changement climatique dans les pays du Sud. Des fonds pour des projets d’atténuation des changements climatiques doivent être acheminés par le processus officiel des Nations unies. Le financement lié au climat doit servir à proposer des projets d’atténuation durables, respectueux de l’environnement et des droits humains des communautés touchées. […]

Comme l’a précisé la Conférence mondiale des peuples sur le changement climatique de Cochabamba, « Nous devons forger un nouveau système basé sur les principes de l’harmonie et l’équilibre entre tous et avec tout. »

Développement et Paix fait appel aux chefs d’État du monde pour relever le défi à Cancún.

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