Selon les données au 3e trimestre 2010 de Statistiques Canada, la population canadienne était estimée à 34 238 000, en hausse de 129 300 (+0,4 %) par rapport au 1er juillet 2010. La croissance démographique du Canada au troisième trimestre n’a été que légèrement supérieure à celle enregistrée au cours du même trimestre en 2009. C’est l’augmentation de l’immigration qui a fait la différence.

Au troisième trimestre, le Canada a accueilli 84 200 immigrants, soit 8 800 de plus qu’au cours de la même période en 2009. L’augmentation de l’immigration s’est fait sentir dans la plupart des provinces et des territoires du pays. Certains d’entre eux ont affiché les niveaux d’immigration trimestriels les plus élevés depuis 1971, première année couverte par le système actuel de comptabilité démographique. L’augmentation de l’immigration a été en partie contrebalancée par une diminution du solde des résidents non permanents.

La population du Québec s’est accrue de 24 800 (+0,3 %) pour atteindre 7 932 100 au troisième trimestre. Le Québec a accueilli 16 800 immigrants, soit le niveau le plus élevé observé depuis 1971. Au troisième trimestre, le solde de migration interprovinciale du Québec était près de zéro, ce qui signifie que le nombre d’entrants venant d’autres parties du pays était égal au nombre de personnes ayant quitté la province vers un autre endroit au Canada. Sauf dans de rares exceptions, le Québec est habituellement perdant dans ses échanges migratoires avec les autres provinces et territoires.

La population de l’Ontario a atteint 13 268 600 au 1er octobre 2010, en hausse de 57 900 (+0,4 %). Le solde de migration internationale a été le principal facteur à l’origine de la hausse de la population de la province, expliquant près de 70 % de la croissance démographique ontarienne au troisième trimestre.

Dans la région de l’Atlantique, on trouve d’un côté Terre-Neuve-et-Labrador qui affiche une décroissance démographique au troisième trimestre et d’un autre côté l’Île-du-Prince-Édouard qui signale le rythme de croissance démographique le plus rapide au pays. Notons que la population de notre voisin immédiat (Nouveau-Brunswick) a atteint 752 800 au 1er octobre, en hausse de 1 100 (+0,1 %). Sa croissance provient principalement de l’immigration, la province ayant accueilli environ 700 immigrants, soit le niveau le plus élevé observé depuis le deuxième trimestre de 1976.

À l’extrême ouest, la population de l’Alberta a augmenté de 14 100 (+0,4 %) au troisième trimestre pour atteindre 3 735 100. Contrairement aux autres provinces, près de 60 % de la croissance de l’Alberta provient de l’accroissement naturel. La Colombie-Britannique a affiché une croissance démographique de 20 900 (+0,5 %) au troisième trimestre, sa population ayant atteint 4 551 900. La province a accueilli plus de 13 200 immigrants au troisième trimestre, soit presqu’autant qu’au Québec.

On peut voir le tableau complet des estimations démographiques trimestrielles en cliquant ici.