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Le samedi 23 avril 2022

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Conjoncture : les indicateurs de l’ISQ

Bulletin de l’ISQ. Évoluant, à la fin de 2010, à l’opposé du début négatif de l’année, les salaires et les traitements versés au Québec renforcent leur remontée de novembre par une poussée en décembre qui les porte, après annualisation, à 153,5 milliards de dollars, soit une hausse de 1,5 % et la plus forte depuis avril 2007. Dans la foulée, ils s’élèvent de 1,3 % au quatrième trimestre et de 3,6 % dans l’ensemble de l’année. Néanmoins, ils ne comptent que neuf augmentations mensuelles en 2010, comparés à leur équivalent canadien qui ne subit aucune diminution mensuelle depuis septembre 2009.

Précisément, à l’échelle canadienne, l’activité économique – mesurée par le produit intérieur brut réel (PIB) aux prix de base — prospère en décembre (+ 0,5 %), sous l’impulsion plus prononcée de la production de biens (+ 0,8 %) que de la production de services (+ 0,4 %). Plus spécifiquement, la production industrielle se développe (+ 1,1 %) environ quatre fois plus qu’en novembre, propulsée par ses trois composantes : l’extraction minière (+ 2,0 %), les services publics (+ 1,0 %) et l’activité manufacturière qui se ressaisit (+ 0,6 %) après trois mois négatifs consécutifs. À cela s’ajoute le groupe de l’agriculture (+ 1,0 %), mais pas la construction ( 0,3 %). Par ailleurs, dans le secteur des services, seul le commerce de détail accuse un repli ( 0,4 %), contrairement aux industries du commerce de gros (+ 1,3 %), des services financiers (+ 0,3 %), des soins de santé (+ 0,3 %) et du transport (+ 1,0 %), entre autres.

[…] Bref, rompant avec une année 2009 négative ( 2,5 %), le PIB canadien en 2010 se redresse nettement (+ 3,1 %), soutenu essentiellement, d’un côté, par le regain de la demande intérieure finale (+ 4,4 %), particulièrement par les dépenses personnelles (+ 3,4 %) et, de l’autre côté, par l’importante reconstitution des stocks ( 8,8 milliards de dollars) après le désinvestissement marqué en 2009.

[…] Tout de même, malgré ce fléchissement de sa principale composante, la production industrielle au quatrième trimestre croît, quoique au ralenti (+ 0,5 %), grâce à ses deux autres composantes «extraction minière (+ 2,3 %) et services publics (+ 0,4 %)». Il en est de même dans la construction (+ 0,8 % versus + 1,4 % au troisième trimestre) et dans l’agriculture (+ 0,1 % versus + 0,5 %). En revanche, tous les groupes d’industries productrices de services, sans exception, affichent une augmentation trimestrielle, par exemple une relance dans le cas du commerce de gros (+ 1,7 %), ou une deuxième hausse de suite quant au commerce de détail (+ 1,0 %) et quant au groupe de l’hébergement et des services de restauration (+ 1,1 %). En somme, en 2010, à l’échelle canadienne, la production de biens se relève (+ 4,9 %) de deux années négatives et la production de services s’accroît (+ 2,6 %) au moins huit fois plus qu’en 2009.

Enfin, en ce début de 2011, toujours à l’échelle canadienne, mais sur les marchés financiers, l’indice S&P/TSX retrouve la barre des 14 000 points d’il y a trois ans, en bondissant à 14 136,50 points en février, à savoir son plus haut niveau depuis juin 2008. Dans le même temps, le dollar canadien poursuit son ascension à 1,0126 $ US en moyenne en février, s’échangeant ainsi pour un deuxième mois de suite au-delà de la parité avec la devise américaine, ce qui est une première depuis les mois d’octobre et de novembre 2007.

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