Conjoncture, faits saillants de l’Institut de la statistique du Québec.
Au Québec, pour un huitième mois de suite, le taux de chômage demeure sous les 8 %, en l’occurrence à 7,8 % au mois d’avril durant lequel, à l’inverse de mars, l’emploi total se reprend (+ 5 900, mais avec + 12 300 à temps plein), et la population active, encore plus (+ 8 700), de sorte que le nombre de personnes en chômage augmente (+ 2 900). Conséquemment, le taux de chômage (+ 0,1 point de pourcentage) et le taux d’activité (+ 0,1 point, à 65,4 %) montent légèrement, alors que le taux d’emploi reste à 60,3 %. À ce compte, par rapport au dernier mois de l’année précédente, malgré une réduction de l’emploi à temps complet ( 6 300), le mois d’avril connaît une progression de l’emploi total (+ 2 300), mai inférieure à celle de la population active (+ 16 400), soit 14 100 personnes de plus au chômage et + 0,3 point de pourcentage de plus quant au taux de chômage, mais une réduction de 0,2 point pour le taux d’emploi, à côté du taux d’activité resté stable.
Toujours au Québec, en ce premier quart de l’année 2011, mais concernant les intentions de construire, après une chute en février qui avait rabaissé le montant annualisé des permis de bâtir aux faibles moyennes mensuelles de l’année négative 2009, la valeur de ces permis remonte en mars à 14,2 milliards de dollars, dont près de 75 % proviennent du secteur résidentiel. Cette deuxième augmentation mensuelle en 2011 de la valeur totale des permis (+ 5,9 %) ne tient que du seul rebond (+ 8,4 %) des permis résidentiels évalués, quant à eux, après annualisation, à 10,5 milliards de dollars, tandis que les permis non résidentiels subissent leur première diminution mensuelle ( 0,6 %) de l’année. Sur ce dernier point, relatif aux permis non résidentiels, le seul fléchissement, à vrai dire fort prononcé ( 27,4 %) des permis commerciaux parvient à inhiber tout l’impact positif de la deuxième hausse consécutive (+ 8,9 %) des permis institutionnels et de la poussée des permis industriels dont la valeur fait plus que tripler (+ 246,3 %), premier accroissement mensuel depuis septembre 2010.
À l’échelle trimestrielle, contrairement à l’année 2010 qui s’était terminée sur deux trimestres négatifs d’affilée, la valeur des permis de construire au Québec au premier trimestre 2011 se relève (+ 5,6 %) en regard du trimestre précédent, grâce aux seuls permis résidentiels dont la valeur reprend sensiblement (+ 23,9 %) après trois trimestres consécutifs à la baisse. Dans le même temps, le secteur non résidentiel accuse un deuxième recul trimestriel d’affilée( 26,3 %) à travers ses composantes commerciale, deuxième repli de suite( 10,3 %), industrielle, troisième consécutif( 30,3 %) et institutionnelle, premier ( 51,7 %).
Dans la même optique, cette fois par comparaison avec le premier trimestre l’an dernier, la situation apparaît autrement, les trois premiers mois de 2011 indiquant une contraction à la fois dans l’ensemble ( 4,8 %) et dans les secteurs résidentiel ( 3,5 %) et non résidentiel ( 8,5 %). Néanmoins, dans le secteur non résidentiel, se distingue positivement la composante industrielle qui, défaillante durant les deux premiers mois de 2011, connaît cependant une forte croissance (+ 21,4 %) par rapport à ce premier trimestre 2010, à l’inverse des composantes commerciale ( 4,6 %) et institutionnelle ( 31,0 %).
Enfin, sur les marchés financiers et en avril, l’indice S&P/TSX retourne, comme en janvier, sous les 14 000 points, précisément à 13 944,79 points ( 1,2 %), deuxième mois négatif de suite. Par contre, le dollar canadien poursuit son ascension à 1,0436 $ US en moyenne, s’échangeant pour un quatrième mois d’affilée au-delà de la parité avec la devise américaine.
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