Encore aujourd’hui, alors que les preuves scientifiques et les faits s’accumulent pour démontrer que le réchauffement climatique est une réalité déjà à l’œuvre, un mouvement de résistance s’acharne à nier cette réalité. En Amérique du Nord, ce mouvement réactionnaire domine le débat public. Il est donc urgent de diffuser une information diversifiée sur les changements climatiques.
Des entreprises européennes s’engagent collectivement sur le climat
L’organisme européen indépendant The Climate Group a mobilisé les filiales européennes de grandes entreprises mondiales afin qu’elles endossent l’objectif de réduire de 30% leurs émissions de GES d’ici à 2020. Parmi ces entreprises figurent Ikea, Google, Nike, BNP Paribas, Danone, Puma, Sony, Nestlé, Unilever, InterfaceFlor et Vodafone, qui ont signé une déclaration commune par laquelle elles s’engagent dans cette lutte pour le climat. En signant cette déclaration, les entreprises soutiennent un ensemble de principes, dont: une action en faveur du climat contribue au développement économique et à la création d’emplois ; l’Europe a besoin de règles afin de maintenir sa compétitivité dans cette nouvelle économie faible en carbone ; l’Europe a besoin d’investir dès maintenant dans les technologies propres de demain afin de minimiser les risques d’une adaptation forcée.
Les récifs de corail en danger
Un scientifique des Nations Unies aurait affirmé dans un nouvel ouvrage, paru ce mois-ci, que les récifs de corail sont en voie de devenir le premier écosystème que l’activité humaine parviendra à éliminer complètement de la surface de la Terre, avant la fin du siècle. Peter Sale, qui a étudié pendant une vingtaine d’année la Grande Barrière de Corail du Pacifique est venu à cette conclusion alors qu’il dirige une équipe de l’Institut sur l’eau, l’environnement et la santé de l’Université des Nations Unies. Résultat d’un processus d’acidification produit par la surpêche, la pollution et le développement des activités côtières, l’ouvrage Our Dying Planet prédit cette extinction du corail d’ici aussi peu que 30 ou 40 ans. Rappelons que les récifs de corail abritent le quart de toutes les espèces marines, alors qu’ils ne représentent que 0,1 % de l’espace océanique…
La flotte totale de véhicules aurait dépassée la barre du milliard en 2010
Tiré par une demande provenant des pays émergents (Chine, Inde, Brésil), le parc automobile mondial connaît présentement une croissance extrêmement rapide. Selon le magazine spécialisé Ward, le parc de véhicules – auto, camion léger et lourd – serait passé de 980 millions en 2009 à plus d’un milliard au milieu de 2010. En six mois, l’augmentation aurait été de 35 millions de véhicules. Les États-Unis sont encore ceux qui sont les plus motorisés, avec sur la route un véhicule pour 1,3 personne, mais l’augmentation reste faible, autour de 1%. En Chine, l’augmentation aurait été de 27,5 % pour l’an passé, atteignant un parc de 78 millions de véhicules, qui dépasse ainsi le Japon (73,8 millions). L’Inde a connu une augmentation de « seulement » 8,9 % (avec un parc de 20,8 millions de véhicules). Selon une étude de l’International Transport Forum, il y aurait 2,5 milliards de véhicules dans le monde en 2050 !
Un nombre impressionnant de phénomènes climatiques extrêmes
Les scientifiques nous ont avertis depuis plusieurs années déjà. Mais comme c’est souvent le cas, nous attendons qu’il soit trop tard pour agir. Au moins, ils semblent s’être trompés sur un point : ce ne sont pas seulement les pays du Sud, les plus pauvres, qui subissent les impacts négatifs du réchauffement. Depuis le début de 2011, les États-Unis d’Amérique, le plus important producteur de GES, sont frappés par une série ininterrompue d’événements climatiques extrêmes. Depuis le blizzard qui a frappé la région de Chicago en janvier, le pays a été frappé chaque mois par une catastrophe climatique entraînant des dégâts d’au moins 1 milliard $. Selon la National Oceanic and Atmospheric administration (NOAA), les 10 principales catastrophes ont causé plus de 700 décès et 35 milliards $ de dommages. Pour 2011, qui n’est pas terminé, les dégâts sont déjà trois fois supérieurs à la moyenne des 30 dernières années. Malgré cela, enfermés dans leur ignorance crasse, les Républicains veulent couper le budget du NOAA de 30%…
Discussion
Pas de commentaire pour “Nouvelles sur les changements climatiques : semaine du 19 septembre 2011”