Statistiques Canada – Deuxième trimestre de 2011. La valeur nette nationale a augmenté de 1,2 % pour atteindre 6,4 billions de dollars au deuxième trimestre. La valeur nette nationale a atteint 186 900 $ par habitant au deuxième trimestre, en hausse par rapport à 185 300 $ au trimestre précédent.

Parmi les actifs non financiers, ce sont les biens immobiliers résidentiels qui ont encore une fois le plus contribué à la hausse de la richesse nationale durant le trimestre; plus de la moitié de cette hausse leur est attribuable.

Une baisse de la valeur des actions fait diminuer la valeur nette des ménages

La valeur nette des ménages a fléchi de 0,3 % au deuxième trimestre, la hausse de la valeur des biens immobiliers résidentiels ayant été plus que contrebalancée par la baisse de la valeur des portefeuilles d’actions des ménages (y compris les fonds communs de placement) et des actifs de pension. L’indice composite Standard and Poor’s / Bourse de Toronto a reculé de 5,9 %. La valeur nette des ménages par habitant a diminué. Elle est passée de 185 500 $ au premier trimestre à 184 300 $ au deuxième trimestre, ce qui constitue la première baisse depuis le deuxième trimestre de 2010.

La dette des ménages sur le marché du crédit a augmenté au deuxième trimestre, en raison des emprunts hypothécaires et du crédit à la consommation, qui ont été plus élevés. Le ratio de la dette des ménages sur le marché du crédit au revenu personnel disponible s’est accru, le niveau d’endettement augmentant plus rapidement que le revenu personnel disponible. Le ratio du service de la dette a été de 7,5 %, tout comme au trimestre précédent. Les capitaux propres des propriétaires de maison, exprimés en pourcentage des actifs immobiliers, ont encore légèrement diminué au deuxième trimestre, le ratio de la dette sur le marché du crédit à la valeur nette ayant enregistré une quatrième hausse trimestrielle consécutive pour atteindre 24,4 %.

La dette nette des administrations publiques augmente

La dette nette de l’ensemble des administrations publiques (établie à sa valeur comptable) s’est établie à 772 milliards de dollars au deuxième trimestre par rapport à 753 milliards de dollars au trimestre précédent. Le ratio de la dette nette au produit intérieur brut est passé de 45,7 % au premier trimestre à 46,3 % au deuxième trimestre. L’augmentation de la dette totale des administrations publiques est surtout attribuable au marché obligataire au deuxième trimestre, en raison d’importantes émissions nettes de la part des administrations fédérale et provinciales.

Le ratio d’endettement des sociétés enregistre une légère hausse

Le financement par emprunt des sociétés non financières privées s’est légèrement accru, tandis que les émissions d’actions ont ralenti. Le ratio d’endettement total sur le marché du crédit (établi à la valeur comptable) a augmenté pour passer de 54,2 % au premier trimestre à 54,9 % au deuxième trimestre.

La croissance globale des actifs des investisseurs institutionnels (par exemple les régimes de retraite en fiducie et les fonds communs de placement) a ralenti au deuxième trimestre. Durant le trimestre, il y a eu une baisse de la valeur des investissements en actions, qui a été contrebalancée par l’augmentation de la valeur des portefeuilles d’obligations fédérales et provinciales.