Le Groupe de recherche appliquée en macroécologie (GRAME) a maintenant mis en ligne ses six fiches informatives sur le transport durable.
La première fiche porte sur le contexte de la hausse du prix du pétrole.
« En 1956, le géophysicien King Hubbert affirmait que la production de pétrole américaine devait atteindre un pic vers 1970, puis entamer un inexorable déclin. L’Histoire lui a donné raison. La production américaine a atteint son pic à un peu moins de 10 millions de barils par jour en 1971. Depuis, elle a chuté de moitié. On appelle maintenant la courbe d’Hubbert cette figure en forme de cloche qui représente la hausse de la production d’une ressource non renouvelable jusqu’à ce que celle-ci atteigne un pic – lequel peut prendre en fait la forme d’un plateau durant quelques années – suivi de l’inévitable descente qui lui succède. » La fiche en décrit les conséquences sur les prix futurs des carburants.
La deuxième fiche cherche à déchiffrer les vrais coûts de l’utilisation de l’automobile.
« Si les consommateurs sont actuellement de mieux en mieux informés et sensibilisés sur les frais annuels de fonctionnement et de propriété d’une automobile, au-delà de son coût d’acquisition, peu d’entre eux tiennent compte et évaluent les coûts externes liés à son utilisation. Pourtant ces coûts externes sont nombreux et touchent autant la dimension économique (frais de gestion des infrastructures, congestion) que sociale (santé, sécurité) et environnementale (pollution de l’air, pollution de l’eau). Mais peut-on réellement estimer ces coûts ? » C’est ce à quoi tente de répondre cette fiche.
La troisième fiche traite de la mise en valeur de la ville par rapport à la banlieue.
« La vie urbaine s’inscrit bien dans une démarche de développement durable. Une ville compacte permet le développement de transports alternatifs à l’automobile et de réduire les coûts publics et privés des activités de transport. Les émissions de GES s’en trouvent de même fait réduites. La ville offre également une qualité de vie enviable. Les espaces verts et les espaces publics y sont nombreux et bien aménagés. De nombreux avantages-santé et divers bénéfices sociaux viennent de pair avec la vie citadine. S’établir en ville, c’est se joindre à un mouvement de développement durable ! »
La quatrième fiche s’intéresse au transport urbain et au développement de la ville.
« Elle explique comment l’un a façonné l’autre et s’interroge sur leurs liens étroits. On y parle de l’application des principes de développement durable et on conclut sur l’urgence de traiter le développement et le transport, non plus en silos, mais de façon intégrée et concertée. »
« Dans un premier temps, elle présente les mesures les plus susceptibles d’être socialement acceptables. Dans un deuxième temps, elle discute de l’efficacité de ces mesures sur les plans environnementaux, économiques et sociaux lorsque prises individuellement et démontre que les mesures les plus efficaces se butent très souvent au mur de l’acceptabilité sociale. Enfin, elle propose des scénarios susceptibles de conjuguer acceptabilité et efficacité en mettant en exergue leur contribution à la réduction des externalités négatives (congestion, nuisances environnementales). »
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