Vous voulez savoir pourquoi Occupy Wall Street existe et prend de l’ampleur ? Voici une dizaine de références qui donnent d’excellentes explications du désastre économique, social et environnemental de l’ultralibéralisme :
Il faut d’abord aller jeter un coup d’œil sur le site suivant dans lequel on trouve 27 graphiques et tableaux qui, au-delà des « théories » fumeuses des charlatans de la pensée économique ultralibérale, démontrent avec clarté la réalité des inégalités croissantes aux États-Unis. Ils montrent toute la légitimité des revendications des « indignés » de Wall Street ainsi que le rôle, espérons-le, « salvateurs » qu’ils pourraient jouer pour un tournant de la politique économique de ce pays. Sinon, les prochaines années seront celles d’une période de « déstabilisation » de la société étatsunienne, avec tous les dérapages possibles.
L’an passé, les Républicains et le Tea Party ont repris le contrôle de la Cnambre et de plusieurs États. Cette année, la droite républicaine a réussi à mettre l’administration Obama au tapis sur la question de la dette. Le résultat : des coupures sauvages, inconcevables, dans les services publics. Pourtant, un dossier préparé par le Bloomberg News analysis (dont on ne connaissait pas encore les liens secrets avec la gauche!!!) démontre que les deux plus grands responsables de la crise de la dette sont, d’une part, les guerres en Afghanistan et en Irak, et d’autre part, les baisses d’impôt de l’ère Bush. Ces initiatives auraient ajouté 3 000 milliards $ à la dette au cours des dernières années. On peut d’ailleurs voir clairement dans le graphique suivant que c’est à partir de 2002 (début des guerres d’Afghanistan et d’Irak) que la dette publique a d’abord connu un tournant, et qu’elle s’est mise à exploser suite à la crise financière.
Avant la chûte du communisme, on voulait démontrer la supériorité du capitalisme qui permettait d’accéder à un niveau de vie enviable. Depuis, le preuve étant faite, le 1% s’est occupé à s’enrichir d’une manière scandaleuse en abattant toute entrave et en payant de moins en moins d’impôt.
L’écart s’est de plus en plus creusé. L’éthique, l’intégrité, l’honnêteté ont pris le bord et maintenant nous subissons le résultat de ce capitalisme sauvage.