Communiqué – À la suite de la publication par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs de l’Inventaire québécois des émissions de gaz à effet de serre en 2009, annonçant une diminution de 2,5 % des émissions de GES sous le niveau de 1990, Équiterre tient à souligner le fait que la province se dirige sur la bonne voie, mais qu’il reste encore de nombreux défis à relever.
« Il est évident que si l’on compare avec le Canada par exemple, où les émissions de GES ont augmenté d’environ 30% par rapport à 1990, le Québec fait très bonne figure. Par contre, si nous voulons atteindre les objectifs que le Québec s’est fixés pour 2012, soit une réduction de 6% de nos GES par rapport à 1990, il faudra accélérer le pas! », explique Steven Guilbeault, coordonnateur général adjoint d’Équiterre.
Selon Équiterre, une plus grande cohérence dans l’élaboration des projets liés au transport et à l’aménagement du territoire est nécessaire pour arriver à des réductions de GES considérables. « Il faut arrêter de construire de nouvelles infrastructures routières couteuses qui ne font qu’augmenter la congestion et l’utilisation de la voiture et plutôt investir massivement dans les transports en commun. Nous avons pris extrêmement de retard dans ce domaine. À lui seul, le secteur des transports pourrait compromettre tous les efforts de réduction de GES fait par l’ensemble de la société québécoise. Il est plus que temps de revoir notre système de transport pour déplacer des personnes avant tout, et non plus des voitures », explique Monsieur Guilbeault.
Équiterre considère que le Plan métropolitain d’aménagement et de développement de la Communauté métropolitaine de Montréal, tel qu’il est prévu pour l’instant, est un bel exemple de ce vers quoi la province devrait se diriger en matière d’aménagement du territoire.
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