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Le samedi 23 avril 2022

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Nouvelles sur les énergies propres : semaine du 20 juin

Les changements climatiques représentent le pire des enjeux auquel l’humanité n’aura jamais été confrontée. Causées par l’activité humaine, elles exigent de transformer en profondeur notre manière de produire, d’échanger et de consommer les biens utiles à la vie. Dans cette nouvelle économie à construire, les énergies propres vont jouer un rôle fondamental.

Diminution constante du prix de l’énergie solaire

Là où les conditions sont maximales, l’énergie solaire est déjà compétitive avec l’électricité produite à partir des énergies fossiles ou du nucléaire. Et la tendance de la réduction des coûts est telle – avec l’augmentation de l’échelle de production – qu’on prévoit que les prix de l’énergie solaire auront baissé de 50 % dans les cinq prochaines années. Ceux qui auront négligé de développer le potentiel de cette énergie dans leur structure industrielle le regretteront amèrement dans 10 ou 20 ans.

Des édifices à énergie positive dans le secteur commercial et industriel

Un édifice commercial construit par la division immobilière du géant norvégien de l’aluminium, Hydro, produirait environ 80 % de plus d’électricité qu’il en consomme annuellement. Érigé en 2009 à Bellenberg, en Allemagne, l’édifice vend ses surplus au réseau d’électricité allemand. L’édifice intègre des pompes de chaleur et un système solaire photovoltaïque qui produisent de l’énergie ainsi qu’une façade solaire passive qui permet de réduire la consommation d’énergie à aussi peu que 23 kWh par m2 par année. « We see demand for façade solutions for zero-energy buildings and energy-positive buildings increasing significantly in the coming years, » affirme le président d’Hydro Building Systems, Lars Hauk Ringvold.

Japon : des toits solaires pour toutes les nouvelles constructions d’ici 2030

S’il veut pouvoir réduire la part du nucléaire de son portefeuille énergétique sans pour autant augmenter sa production de GES, le Japon devra innover. Par ailleurs, le moment est approprié pour le gouvernement de prendre des mesures audacieuses qui auront le soutien de la population. Le Japon vient donc d’annoncer qu’il met fin au plan de développement prévu du nucléaire – 14 nouvelles centrales – et que l’énergie solaire deviendra l’énergie privilégiée de remplacement dans le court terme. Dans cette optique, le gouvernement imposera que toutes les nouvelles constructions intègrent des toits solaires photovoltaïques d’ici 2030.

Des turbines offshores plutôt que des plateformes pétrolières

Alors qu’on trouve autour de 3 500 plateformes pétrolières opérant dans les eaux territoriales étatsuniennes, les côtes européennes de la Mer du Nord sont baignées de 1 000 turbines offshores qui produisent une électricité propre et renouvelable ! C’est à ce désolant constat qu’arrivent les experts de l’énergie propre aux États-Unis. La première éolienne offshore a été mise en service au Danemark en 1991. Depuis dix pays ont suivi l’exemple : 8 pays européens, le Japon et la Chine. Aux États-Unis, aucune n’a pu être implantée, malgré un potentiel énorme. Le tableau de la puissance installée ou approuvé est édifiant : 25 000 MW en Europe et 16 000 MW en Chine, versus l’approbation récente de 488 MW aux États-Unis. Les experts accusent la faiblesse de la réglementation et le manque de volonté des dirigeants, mais également le lobby des pétrolières. Ils donnent dans ce texte des exemples, dont celui du célèbre projet de Cape Wind au large du Massachusetts, qui aurait obtenu le feu vert après près d’une décennie d’opposition des riverains, dont un certain Bill Koch, le multimilliardaire d’extrême-droite, financier du Tea Party ! Un texte bien documenté sur les enjeux de l’éolien offshore aux États-Unis.

Sondage : un appui sans équivoque pour un standard à 60 mpg en 2025

Nous en avons déjà parlé dans un précédent billet d’OikosBlogue : l’Agence de protection de l’environnement (EPA) des États-Unis a commencé des consultations pour établir les prochaines normes de consommation d’essence des prochaines générations de voitures, pour la période 2017-2025. Une coalition de groupes environnementaux ont appelé le gouvernement à se donner l’objectif d’atteindre la norme du 60 milles par gallon (4 litres au 100 km) pour 2025. La coalition évalue que si cette norme était appliquée, les Etats-Unis pourraient diminuer leur dépendance au pétrole de 50 milliards de gallons annuellement et plus de 500 millions tonnes métriques de CO2 par année. Un sondage récent dans les États où repose le cœur de l’industrie automobile nord-américaine (Michigan et Ohio) montre que les électeurs appuient fortement une stratégie qui irait en ce sens. Réalisé par The Mellman Group et commandité par Ceres, le sondage montre que 80 % des répondants de l’Ohio et 76 % du Michigan sont d’accord avec l’idée qu’une norme de 60 mpg obligerait le secteur automobile à innover et renforcerait l’emploi dans ces deux États.

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