Aux États-Unis, le Parti Républicain, la Chambre de Commerce et Fox News mène un combat passéiste, rétrograde, contre le mouvement de lutte sur les enjeux climatiques. Le martellement d’un discours simpliste, à terme suicidaire, a même conduit, lors d’un sondage récent [voir un article précédent sur notre blogue], à une baisse du nombre de personnes se disant préoccupées par le réchauffement climatique. Alors qu’ils étaient 71 % à affirmer qu’il existe de solides évidences d’un réchauffement climatique un an auparavant, ils ne sont plus que 57 % en 2009 à répondre positivement à cette question. Inversement ils étaient 21 % en 2008 pour affirmer qu’il n’existe aucune évidence sérieuse sur le rôle de l’activité humaine dans le réchauffement, ils sont 33 % 12 mois plus tard.
En France, c’est l’inverse. Il y a presque une unanimité des forces politiques, de toutes les couleurs, pour reconnaître la réalité des enjeux climatiques. Voici les principaux éléments d’un sondage récent tels que résumé par Julien Morel, du site de Sequovia :
- on peut déceler que si les Français ne sont pas sceptiques, et croient bien que le réchauffement climatique est réel (84 %), scientifiquement prouvé (77 %) et surtout (et c’est le point principal que les sceptiques rejettent) que la part de responsabilité de l’homme est importante (96 %).
- un tiers des Français pensent encore que les conséquences de ce changement climatique sont majorées, ce qui implique que la moitié d’entre eux doutent que des mesures seront prises au niveau mondial au niveau mondial.
[...] sur une augmentation du scepticisme de la population étatsunienne sur les enjeux climatiques, mesurable dans les sondages. Le mal a été fait. Et il semble que même la pire catastrophe environnementale de [...]